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Des organisations non gouvernementales ont demandé samedi l'ouverture d'une enquête sur d'éventuelles violations des droits de l'Homme par les autorités espagnoles durant l’expulsion de ces migrants.
Dans un communiqué signé par plus de 60 organisations des droits de l'Homme, le groupe Caminando Fronteras a dénoncé ce qu'il a appelé l'expulsion à chaud de migrants subsahariens.
Ce groupe a souligné que la Garde civile espagnole avait remis ces migrants aux autorités marocaines en violation présumée des garanties accordées par la Cour européenne des droits de l'Homme qui stipulent que les immigrants sans autorisation légale de débarquer sur le territoire européen devraient recevoir l'information et l'attention au moment où leurs demandes d'asile seront traitées. « Le contrôle des frontières et des flux migratoires ne peut en aucun cas violer les lois en vigueur », a souligné le communiqué.
Par ailleurs, Helena Maleno, de l'organisation non gouvernementale Caminando Fronteras, a rejeté la version officielle des événements présentée par la délégation du gouvernement du préside occupé de Mellilia qui a prétendu que ces migrants ont été secourus par les autorités marocaines en haute mer et non sur le territoire espagnol en s’appuyant sur les positions GPS et les photos communiquées par les migrants à son organisation montrant qu'ils étaient non pas en mer mais sur la terre ferme.
Il convient de préciser qu’au cours de l’année 2019, la Commission européenne avait déclaré recevable la plainte déposée par le parti politique espagnol « Pour un monde plus juste » (M + J) contre le gouvernement espagnol de Pedro Sánchez pour les refoulements express de migrants opérés en 2018 en vertu de l’accord bilatéral hispano-marocain dont le ministre de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, a mis en œuvre les dispositions durant l’été de 2018.
Bruxelles a ainsi notifié ce parti du fait que "la plainte sera examinée par les services de la Commission européenne à la lumière du droit de l'Union applicable en la matière" et que "les résultats et les mesures prises en rapport avec leur plainte seront communiqués", selon une note de la Commission européenne.
Dans sa plainte, ce parti créé en 2004, avait, en effet, dénoncé le refoulement expéditif du préside occupé de Sebta vers le Maroc, le 23 août 2018, de 114 personnes en 24 heures seulement ainsi que ceux du 21 octobre 2018, concernant 55 personnes entrées illégalement dans l’autre préside occupé, en l’occurrence Mellilia.