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Le représentant du ministère de la Communication a insisté pour sa part sur le fait que cette journée d’étude intervient après l’adoption des cahiers des charges. Selon lui et vu toute l’importance qu’ils revêtent, ils auraient constitué à eux seuls un sujet de discussion très passionnant. L’ACPAV est d’ailleurs invitée à veiller à la mise en œuvre desdits cahiers des charges, a-t-il ajouté. En guise de rétrospective, le représentant du ministère a insisté sur le fait que l’année 2005 constitue une année butoir dans le secteur. « Avant cette date, la programmation ne s’appuyait pas sur des bases scientifiques et était loin de préserver les équilibres attendus », a-t-il noté. Avant d’ajouter :«La plus importante si ce n’est la seule préoccupation des responsables, c’est avant tout les informations au détriment des émissions culturelles, de loisirs ou autres. Par la suite, avec l’arrivée des premiers cahiers des charges, la production audiovisuelle a été mise en avant et on lui a accordé toute l’importante qui était la sienne. Par la même occasion, le concept du service public a été délimité. Un changement radical s’est donc produit au niveau de la programmation notamment concernant la production dramatique, les émissions sportives voire les services. Une évaluation quantitative est faite mais certaines franges de téléspectateurs sont parfois délaissées comme les adolescents.
Poursuivant son exposé, l’intervenant a été amené à parler des nouveaux cahiers des charges adoptés après la Constitution. «Ils ont fait l’objet d’un grand débat public avec la participation de plusieurs intervenants. Ils sont empreints de l’esprit de la nouvelle Constitution qui accorde des droits à tout un chacun notamment les minorités », n’a-t-il pas manqué d’expliquer. Dans ce nouveau cadre, des mécanismes ont été adoptés pour une meilleure programmation à même de répondre aux attentes du public. Pour ce, deux commissions ont été prévues : la commission d’éthique et celle chargée du choix des programmes. Cette approche s’inscrit dans une volonté de donner à tout un chacun sa chance et d’encourager par là même la compétitivité. D’ailleurs, une procédure d’appel d’offres et un cahier des charges technique sont instaurés. C’est un mécanisme de haute importance, comme l’a souligné le représentant du ministère.
Parlant de la production audiovisuelle, l’intervenant a souligné qu’elle est en nette progression aussi bien au niveau de la quantité que de la diversité. On apprend ainsi que deux nouveau-nés viendront compléter le champ audiovisuel. Il s’agit en l’occurrence de la chaîne de la famille et de la chaîne parlementaire. Quant aux droits d’auteur, des contrats types viendront remplacer le forfait accordé en vigueur dans le secteur.
Cette journée d’étude s’est poursuivie par l’organisation d’un séminaire d’ouverture portant sur le thème de « La production audiovisuelle au Maroc : état des lieux ».
Dans l’après-midi, les travaux se sont poursuivis avec la participation de plusieurs intervenants du secteur. C’est ainsi que trois ateliers ont été organisés. Le premier s’est penché sur la problématique de la « rationalisation et l’institutionnalisation de la relation chaînes de diffusion-sociétés de production ». Le deuxième a débattu de « la gestion de la production audiovisuelle et les perspectives d’avenir ». Quant au troisième atelier, il a abordé pour sa part la « problématique de la réception : production audiovisuelle / auditeurs et téléspectateurs.
Les recommandations de cette journée seront enregistrées et soumises aux autorités concernées. L’Association veillera à leur suivi.