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Selon un responsable gouvernemental présent au Conseil des ministres israélien, Benjamin Nétanyahu a dit ne pas attendre des excuses, mais au moins une condamnation de la part de Stockholm.
"Nous ne demandons pas des excuses de la part du gouvernement suédois, nous demandons une condamnation", a déclaré ce responsable ayant requis l'anonymat, citant le Premier ministre.
L'article concerné est paru lundi dans l'"Aftonbladet", principal quotidien suédois. Intitulé "Les organes de nos fils pillés", il se base sur des témoignages de Palestiniens de Cisjordanie et de la Bande de Gaza affirmant que les organes de Palestiniens tués par Tsahal sont vendus.
L'article a déclenché la polémique en Israël, où on a dénoncé le retour à d'anciens clichés antisémites. Mais le ministre suédois des affaires étrangères Carl Bildt a déjà rejeté l'idée d'une condamnation.
A ce sujet, le ministre israélien des Finances Yuval Steinitz a affirmé dimanche que si la position de Stockholm ne variait pas, Israël pourrait annuler une visite de Carl Bildt prévue le mois prochain. "Ceux qui ne se distancent pas de ce genre diffamation ne peuvent pas être bienvenus en Israël à l'heure actuelle", a déclaré Yuval Steinitz à la radio.
L'office de presse du gouvernement israélien, qui gère les accréditations de journalistes étrangers, a par ailleurs indiqué qu'il retardait l'autorisation pour un journaliste et un photographe de l'"Aftonbladet" d'entrer dans la Bande de Gaza.







