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Selon un communiqué de cette organisation internationale de police la plus importante au monde, avec 192 pays membres, l'opération, dont le nom de code "Opération Neptune", traite des menaces que représentent les voyages des combattants terroristes étrangers empruntant les routes maritimes méditerranéennes entre l'Afrique du Nord et l'Europe du Sud, ainsi que les personnes, les trafiquants de drogue ou d'armes à feu.
Le Maroc, la France, l'Italie, l'Espagne, l'Algérie et la Tunisie dirigent l'Opération Neptune avec le soutien d'Interpol, de l'Organisation mondiale des douanes et de l'Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes (FRONTEX), a-t-on indiqué.
Au cours de la première semaine de l'opération, plus de 350.000 recherches dans les bases de données d'Interpol ont abouti à la détection de quatre combattants terroristes étrangers présumés et à la localisation d'une personne disparue.
Les pays d'accueil vérifient l'identité des voyageurs et les informations de passeport contre les bases de données criminelles d'Interpol à travers son réseau sécurisé de communication policière mondial.
Selon Interpol, les documents de voyage volés étant un "atout majeur" pour la mobilité terroriste, en particulier les combattants terroristes étrangers revenant de zones de conflit.
"Alors que l'attention du monde sur la sécurité frontalière est largement centrée sur les frontières aériennes et terrestres, les menaces potentielles pour la sécurité maritime reçoivent moins d'attention", a déclaré Patrick Stevens, directeur de la section contre le terrorisme d'Interpol, soulignant que la question des combattants terroristes étrangers en déplacement "inquiète tous les pays membres d'Interpol qui continuent de surveiller le départ et le retour de leurs ressortissants dans différentes zones de conflit".
Ce responsable a affirmé que la coopération policière régionale et mondiale "n'a jamais été aussi essentielle contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée".