-
La diplomatie marocaine continue de plus belle sur sa lancée : Le Maroc de plus en plus conforté dans son droit
-
Nos voeux
-
Naïma Moutchou : Le soutien britannique au plan d’autonomie au Sahara marocain, un tournant diplomatique majeur
-
Le soutien du Royaume Uni au plan marocain d’autonomie ouvre la voie à une coopération plus accrue entre Rabat et Londres

Rappelons que le ministre de la Santé, Houcine El Ouardi, a fait adopter jeudi dernier en Conseil de gouvernement le décret portant le n 2-12-380 modifiant et complétant le décret du 13 avril 2007 formant statut particulier du corps des infirmiers du ministère de la Santé permettant aux lauréats des établissements de formation professionnelle agréés d’accéder aux concours organisés pour le recrutement au sein du secteur public.
La réaction des syndicats du secteur de la santé ne s’est pas fait attendre. Ils n’y vont pas par quatre chemins. Une première grève nationale a d’ores et déjà été décidée pour le jeudi 13 septembre et une seconde sera observée mercredi et jeudi 19 et 20 du mois courant accompagnée d’un sit-in de protestation, à partir de 10h, devant le siège du ministère de la Santé.
Dans le communiqué commun qu’ils ont rendu public en ce début de semaine, les 4 syndicats expriment leur surprise quant à l’adoption par le gouvernement de ce décret donnant la preuve qu’il ne prend pas en considération les principes fondateurs du dialogue social et de partenariat comme cela a été convenu avec ses prédécesseurs.
Avec cette décision prise sans concertation aucune avec les syndicats les plus représentatifs dans le secteur, le gouvernement démontre de manière claire qu’il use d’un double langage, car il applique des décisions qui ne se conforment nullement aux promesses données lors des différentes réunions avec les syndicats, peut-on lire dans ledit communiqué.
Les syndicats du secteur appellent à l’abrogation de ce décret qui ouvre, à la fois, la voie aux lobbies en mal d’enrichissement rapide et les portes des hôpitaux et des CHU à de pseudo-infirmiers au même titre que leur alter ego des centres de formation du ministère de la Santé publique.
Tout en rendant responsable le gouvernement des conséquences de cette décision irréfléchie, les 4 syndicats recommandent l’élaboration d’une loi réglementant la profession d’infirmerie et la création une instance nationale des infirmiers.