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Le domicile de Jean-Marie Doré est aujourd’hui le lieu le plus couru de Conakry, l’endroit où il faut être. Dans la cour de cette modeste villa, dès le matin, on croise des délégations de femmes venues de Guinée-Forestière (sud-est) pour féliciter l’enfant du pays, des officiers qui espèrent ne pas être oubliés, mais surtout toute la classe politique guinéenne.
Sur des chaises en plastique, attendent patiemment un ministre de Sékou Touré, des militaires de feu Lansana Conté et des caciques du CNDD. Pour Jean-Marie Doré, toutes ces sollicitations ne sont pas un problème : « Connaissant profondément notre pays, c’est une tradition et je trouve cela tout à fait normal. J’écoute les uns et je me réserve de répondre quand j’aurai des éléments de réponse. »
A la question de savoir s’il se sent être un homme sous pression, le nouveau Premier ministre répond: « Oui. La pression est de tout temps. C’est beaucoup plus intense aujourd’hui que par le passé, mais c’est gérable ».
En Guinée plus qu’ailleurs, composer un gouvernement est un exercice délicat. Il faut, en effet, tenir compte des équilibres régionaux, des mouvements politiques et sociaux, mais aussi de l’armée. Nul doute, il y aura dans quelques jours des déçus. Reste maintenant à savoir comment ils manifesteront leur mécontentement.