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Bien sûr qu’on le pouvait sauf que la fédé a des raisons que le football ne connaît point. On savait, avant même de « confectionner » le calendrier et établir la programmation, que la fête coïnciderait avec ce week-end. Pire, on avait fait délibérément le choix d’entamer le championnat en plein Ramadan. Pour avoir le résultat constaté dans presque tous les stades : une piètre prestation de nos joueurs et un petit football offert à un public qui mérite incontestablement mieux et qui n’a que trop souffert des déceptions à tous les niveaux. Dans la prestation des joueurs certes mais également dans le comportement entaché d’incompétence chez beaucoup de ceux qui se sont improvisés gestionnaires ou encore techniciens dans ce pays pour engendrer la médiocrité. N’était-il pas plus sage de reporter l’entame du championnat après Ramadan pour une meilleure prestation et surtout pour ne laisser aucune excuse aux joueurs dont la plupart prétextent que leur baisse de régime est due au jeune. Et c’est la même rengaine qu’on observe dans la plupart des déclarations des entraîneurs tant en première qu’en seconde division. Ce qui est sûr, c’est que l’image donnée par quelques-uns de nos dirigeants, de nos joueurs et de nos entraîneurs n’a rien à voir avec le professionnalisme qui est en train de prendre soi-disant forme. Certains coachs donnent une triste image qui n’a rien à voir avec le football d’élite. L’autre jour Amouta, entraîneur du FUS, a eu un comportement indigne envers le WAC. Au lieu d’avouer d’avoir joué avec la peur au ventre et d’avoir opté pour la défensive limitant ainsi ses chances, il s’en est pris à l’arbitrage l’accusant d’être à l’origine de la défaite de son équipe. Il est à constater également que sous l’impact de leurs entraîneurs, certains joueurs loin d’être performants, passent leur temps à focaliser leurs actions sur les arbitres avec des gestes souvent antisportifs au lieu de se faire une autocritique qui serait plus avantageuse à plusieurs égards. Quant aux dirigeants et comme à leurs habitudes, le bouc émissaire demeure l’entraîneur : le limogeage de Talib au MAT survenu juste après une première rencontre et remplacé par Todorov. Même si dans ce cas le coup était prémédité et les choses ont été préparées à l’avance pour l’arrivée du Franco serbe. La valse folle continue de plus belle et risque de se poursuivre durant le concours. Le WAF s’est séparé de Haraf et remplacé par le même Talib contesté à Tétouan. Quant à Haraf, il a toutes les chances d’atterrir du côté de Houara à la place de Anis qui retrouve le Fkih Ben Salah en seconde division. De son côté Fakhir quitte la MAS pour laisser place à un enfant du pays nommé Skitioui.
Que pourrait-on comprendre dans ce remue-ménage des entraîneurs?
Peut être que la solution des clubs résiderait-elle dans l’exemple de l’équipe A2F. Il leur faut juste copier le modèle du Onze National qui s’est payé un quatuor pour entraîneur. Il semble que c’est le meilleur moyen de réaliser des matchs nuls.