Après sa saison historique et son premier sacre en Ligue des champions, le PSG ne veut surtout pas en rester là, bien décidé à maintenir son rang et à poursuivre son règne sur l'Europe pour bâtir une "dynastie".
Il y a un an, juste après le départ avec fracas de leur superstar Kylian Mbappé, les responsables parisiens se voulaient modestes, se refusant à afficher publiquement un objectif précis et à évoquer une éventuelle victoire en C1, pourtant l'obsession des propriétaires qataris depuis leur rachat du club en 2011. L'exceptionnelle campagne européenne, conclue comme dans un rêve en finale à Munich par un succès retentissant contre l'Inter Milan (5-0), a totalement changé la donne. Le PSG ne peut désormais plus se cacher.
"Nous n'en sommes qu'au début, aux premiers pas d'une équipe qui veut devenir dominante", a ainsi lancé en juin Luis Enrique en ayant en tête les longues suprématies passées du Real Madrid, du FC Barcelone de Pep Guardiola et Lionel Messi, de l'AC Milan d'Arrigo Sacchi et Fabio Capello ou de l'Ajax Amsterdam de Johan Cruyff.
La barre est donc placée encore plus haut pour les Parisiens, qui ne pourront pas s'endormir sur leurs lauriers. Pour le technicien espagnol, clamer aussi fort ses ambitions est également une manière de garder ses troupes éveillées et de préparer les esprits à ce qui les attend en 2025-2026, avec des adversaires plus motivés que jamais à l'idée de se frotter au nouveau géant du football mondial.
Paris en a eu une première illustration en finale de la Coupe du monde des clubs quand Chelsea a brisé net son rêve de quintuplé en finale (3-0), le 13 juillet dans le New Jersey.
"C'est bien pour nous en vue de la saison prochaine, pour rester humbles", avait déclaré le président Nasser Al-Khelaïfi.
Sauvegarder intacte la dynamique et la force collective du PSG est ainsi la principale préoccupation de Luis Enrique. L'ossature du groupe parisien est d'ailleurs restée inchangée même si les arrivées du gardien français Lucas Chevalier et du défenseur ukrainien Illia Zabarnyi rebattent les cartes derrière.
Avec la signature du portier N.2 de l'équipe de France, âgé de 23 ans, Paris a mis la main sur un joueur qui incarne l'avenir et a déjà brillé en C1 avec Lille en parvenant jusqu'en 8e de finale, avec notamment des prestations majuscules en phase de ligue face à des cadors comme le Real Madrid (1-0), l'Atletico Madrid (3-1) ou la Juventus Turin (1-1).
Reste à savoir comment le jeune Français va supporter la pression dans la capitale et de quelle manière le PSG va régler le cas de Gianluigi Donnarumma, grand artisan du titre de champion d'Europe mais qui n'a jamais convaincu le staff technique par son jeu au pied ou ses sorties aériennes, rechignant de surcroît à accepter de nouvelles conditions salariales pour prolonger un contrat se terminant en 2026.
Zabarnyi, arrivé en provenance de Bournemouth (Premier League anglaise) pour un transfert estimé à plus de 60 millions d'euros après un accord scellé samedi selon plusieurs médias, viendra, lui, concurrencer directement en défense le capitaine Marquinhos, qui a décidé de rester et d'honorer sa 13e saison à Paris à 31 ans.
Pour le reste, rien n'a bougé et cette stabilité a une forme de logique pour cette équipe, la deuxième plus jeune de l'histoire à avoir remporté la Ligue des champions.
Le PSG n'a de toute façon pas grand chose à craindre en Ligue 1 dans sa quête d'une 14e couronne nationale, avec un premier déplacement à Nantes, le 17 août. L'interrogation immédiate concerne surtout le degré de préparation des Parisiens pour une saison qui commence dès mercredi avec la Supercoupe d'Europe contre Tottenham à Udine. La reprise de l'entraînement ayant été fixée au 6 août, l'équipe de Luis Enrique devrait logiquement avoir du mal à être prête dès ses premiers rendez-vous.
Il y a un an, juste après le départ avec fracas de leur superstar Kylian Mbappé, les responsables parisiens se voulaient modestes, se refusant à afficher publiquement un objectif précis et à évoquer une éventuelle victoire en C1, pourtant l'obsession des propriétaires qataris depuis leur rachat du club en 2011. L'exceptionnelle campagne européenne, conclue comme dans un rêve en finale à Munich par un succès retentissant contre l'Inter Milan (5-0), a totalement changé la donne. Le PSG ne peut désormais plus se cacher.
"Nous n'en sommes qu'au début, aux premiers pas d'une équipe qui veut devenir dominante", a ainsi lancé en juin Luis Enrique en ayant en tête les longues suprématies passées du Real Madrid, du FC Barcelone de Pep Guardiola et Lionel Messi, de l'AC Milan d'Arrigo Sacchi et Fabio Capello ou de l'Ajax Amsterdam de Johan Cruyff.
La barre est donc placée encore plus haut pour les Parisiens, qui ne pourront pas s'endormir sur leurs lauriers. Pour le technicien espagnol, clamer aussi fort ses ambitions est également une manière de garder ses troupes éveillées et de préparer les esprits à ce qui les attend en 2025-2026, avec des adversaires plus motivés que jamais à l'idée de se frotter au nouveau géant du football mondial.
Paris en a eu une première illustration en finale de la Coupe du monde des clubs quand Chelsea a brisé net son rêve de quintuplé en finale (3-0), le 13 juillet dans le New Jersey.
"C'est bien pour nous en vue de la saison prochaine, pour rester humbles", avait déclaré le président Nasser Al-Khelaïfi.
Sauvegarder intacte la dynamique et la force collective du PSG est ainsi la principale préoccupation de Luis Enrique. L'ossature du groupe parisien est d'ailleurs restée inchangée même si les arrivées du gardien français Lucas Chevalier et du défenseur ukrainien Illia Zabarnyi rebattent les cartes derrière.
Avec la signature du portier N.2 de l'équipe de France, âgé de 23 ans, Paris a mis la main sur un joueur qui incarne l'avenir et a déjà brillé en C1 avec Lille en parvenant jusqu'en 8e de finale, avec notamment des prestations majuscules en phase de ligue face à des cadors comme le Real Madrid (1-0), l'Atletico Madrid (3-1) ou la Juventus Turin (1-1).
Reste à savoir comment le jeune Français va supporter la pression dans la capitale et de quelle manière le PSG va régler le cas de Gianluigi Donnarumma, grand artisan du titre de champion d'Europe mais qui n'a jamais convaincu le staff technique par son jeu au pied ou ses sorties aériennes, rechignant de surcroît à accepter de nouvelles conditions salariales pour prolonger un contrat se terminant en 2026.
Zabarnyi, arrivé en provenance de Bournemouth (Premier League anglaise) pour un transfert estimé à plus de 60 millions d'euros après un accord scellé samedi selon plusieurs médias, viendra, lui, concurrencer directement en défense le capitaine Marquinhos, qui a décidé de rester et d'honorer sa 13e saison à Paris à 31 ans.
Pour le reste, rien n'a bougé et cette stabilité a une forme de logique pour cette équipe, la deuxième plus jeune de l'histoire à avoir remporté la Ligue des champions.
Le PSG n'a de toute façon pas grand chose à craindre en Ligue 1 dans sa quête d'une 14e couronne nationale, avec un premier déplacement à Nantes, le 17 août. L'interrogation immédiate concerne surtout le degré de préparation des Parisiens pour une saison qui commence dès mercredi avec la Supercoupe d'Europe contre Tottenham à Udine. La reprise de l'entraînement ayant été fixée au 6 août, l'équipe de Luis Enrique devrait logiquement avoir du mal à être prête dès ses premiers rendez-vous.