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Militante jusqu’au bout, Fatiha Saddas fuit les projecteurs. A l’ombre, elle aime à mener ses actions dans la discrétion et surtout l’efficacité, n’hésitant jamais à se faire seconde plutôt que première. Ses prises de parole autant que ses éclats de rire ne passent jamais inaperçus au sein de sa famille politique.
Depuis 1976, elle est de toutes les campagnes électorales, battant le pavé, grimpant les étages d’immeubles, multipliant les porte-à-porte jusqu’à plus d’heure. Fatiha Saddas est d’abord une militante. Une Ittihadie qui a fait toutes ses classes à l’USFP. Et quand cette membre du Conseil national parle de son parti –sa famille politique, l’expression est encore plus juste dans son cas- c’est toujours avec des trémolos dans la voix. Fatiha Saddas est une passionnée. Et quand le parti de la Rose lui a demandé de se présenter aux communales de juin dernier, à Témara, elle n’a pas hésité une seule seconde en s’engageant avec passion, battant le pavé comme au bon vieux temps. « J’aime mon pays. Quand mon parti me demande de me mobiliser pour servir une cause, je le fais. Et on peut servir son pays de n’importe quel poste, sachant que la commune est une belle expérience et qu’elle est à la base même de la démocratie ».
Cette femme de défis aime multiplier les expériences. Au département de la culture et aux côtés du philosophe devenu ministre, Fatiha Saddas a de l’ouvrage sur le métier. Et il y a fort à parier que sa passion, forcément communicante, fera le plus grand bien aux arts et à la culture.










