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Ce plan, adopté par le Conseil des ministres présidé par le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy, concerne une vingtaine de pays africains et latino-américains, notamment le Maroc, la Colombie, la Mauritanie, la République Dominicaine, la Bolivie, le Mali, le Niger, le Paraguay, le Sénégal, le Mozambique, la Palestine et les Philippines, indique un communiqué de la Présidence du gouvernement espagnol.
Le Plan repose sur plusieurs axes, notamment le renforcement de la bonne gouvernance et des processus démocratiques, la réduction de l’indice de la pauvreté (sécurité alimentaire, protection sociale...) et la promotion des opportunités économiques et des systèmes de cohésion sociale (éducation, santé, alimentation et eau). Il concerne également la promotion des droits de la femme, l’accroissement des capacités institutionnelles et sociales des pays bénéficiaires et l’amélioration des capacités humaines et de l’éducation pour le développement.
Le gouvernement espagnol a adopté une nouvelle série de critères pour choisir les pays bénéficiaires comme la transparence et l’approche multilatérale. Ainsi, il a décidé de réduire de plus de la moitié le nombre de pays qui bénéficieront de ce plan qui sera ainsi consacré à “un maximum de 23 pays partenaires”, contre une cinquantaine durant la période précédente (2009-2012). A travers cette mesure, le gouvernement espagnol cherche à adapter ce Plan directeur au “contexte” national et international.