Embrigadement des enfants dans les camps deTindouf

L'Algérie et le polisario font fi des conventions internationales


Libé
Jeudi 9 Décembre 2021

Les camps de Tindouf au sud de l'Algérie sont le témoin d'un crime à ciel ouvert perpétré contre des enfants embrigadés et endoctrinés par des idéologies et des idées mensongères, a affirmé le politologue et expert des affaires du Sahara, Ahmed Noureddine.

L’Algérie et sa créature fantoche "le polisario" font fi de toutes les conventions internationales relatives aux droits des enfants, à travers leur acharnement habituel à extraire ces enfants à leur environnement naturel, pour les soumettre à l’embrigadement et à l'entraînement militaire, au lieu de les laisser s’épanouir dans les écoles, a souligné M. Noureddine, qui était, mardi soir, l'invité de "M24", la chaîne d’information en continu de la MAP.

Il a rappelé que ce constat ne date pas d’aujourd’hui, puisque des enfants ont été enlevés et déportés par le passé à Cuba au milieu des années 70, dans l’objectif de les embrigader, leur bourrer le crâne de l’idéologie communiste et les former à la guerre.

Il a relevé que plusieurs statistiques révèlent que près de 10 mille enfants ont été enlevés à leurs parents dans les camps de Tindouf, en violation flagrante des conventions internationales des droits des enfants, qui stipulent que l’enfant doit grandir et s’épanouir au sein de sa famille naturelle, et vivre dans un environnement lui permettant de s’imbiber des valeurs de tolérance, de paix et de fraternité, et dans un environnement lui assurant sa dignité.

M. Noureddine a fait observer que le projet séparatiste soutenu par l’Algérie s’est concentré dès le départ sur les enfants des populations séquestrées à Tindouf en vue de créer une rupture avec leur appartenance au Maroc.

"Depuis, les violations flagrantes des droits des enfants se sont multipliées, à travers leur entraînement au maniement des armes et des explosifs et leur intoxication par la haine", a-t-il expliqué.

Selon lui, l’origine du mal que représentent les violations flagrantes des droits de l’Homme dans les camps de Tindouf tient au fait que l'existence même de ces camps est aux antipodes du Droit international et du Droit international humanitaire, particulièrement les Conventions de Genève de 1949 et leurs protocoles additionnels, qui stipulent que les camps des réfugiés doivent être soumis à la loi du pays hôte, l’Algérie dans le cas d’espèce.
Or, a-t-il déploré, les camps de Tindouf sont le lieu unique au monde qui n’est pas soumis à la loi.


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