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Elections locales sénégalaises : Revers pour le président Abdoulaye Wade et son fils


AFP
Mercredi 25 Mars 2009

Les électeurs ont infligé une rebuffade au président Abdoulaye Wade lors des élections locales, réduisant, semble-t-il, les perspectives de son fils de lui succéder en 2012 à la tête d’un pays longtemps considéré comme une vitrine de la démocratie en Afrique de l’Ouest.
Selon des résultats partiels du scrutin de dimanche diffusés par la radio et d’autres médias locaux, la coalition au pouvoir, baptisée “Sopi” (Changement, en wolof), a perdu le contrôle de la municipalité de Dakar et de plusieurs agglomérations-clés comme St-Louis, l’ancienne capitale coloniale, et Louga.
Cette consultation était interprétée comme un référendum sur l’action du gouvernement présidé par Wade, qui est âgé de 82 ans, dans la perspective d’une candidature de son fils Karim en 2012 à l’expiration du second et dernier mandat de son père.
Karim Wade, conseiller à la présidence et à la tête d’une puissante agence étatique, se trouvait en position quasi éligible aux municipales de Dakar. Mais sans majorité, la liste “Sopi” aura une influence moins grande qu’espéré.
D’après les résultats partiels, la coalition de l’opposition, baptisée “Beno Siggil Senegaal” (Uni pour remettre le Sénégal debout) disposera de suffisamment de sièges pour élire le premier magistrat de Dakar, un poste apparemment convoité par Karim Wade comme tremplin vers une éventuelle succession dynastique à la tête du Sénégal.
“Les Sénégalais viennent par ce vote de rejeter la politique menée jusqu’ici par le camp présidentiel”, a commenté Sérigné Mbaye Thiam, porte-parole de la coalition d’opposition.
Dans le camp de Wade, on s’est empressé de souligner que les résultats ne faisaient que refléter un scrutin local. “On ne peut pas parler d’un rejet de la politique au niveau national mais ce que certains électeurs ont voulu exprimer par là, c’est qu’il faut mener la politique locale autrement”, a expliqué Amadou Sall porte-parole du chef de l’Etat.
Beaucoup de Sénégalais estiment cependant que la consultation reflétait des préoccupations plus profondes.


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