-
Concours officiel de saut d'obstacles
-
Les pantins du polisario se sont mus en une menace croissante pour la stabilité régionale
-
Sa Majesté le Roi félicite le Président russe à l'occasion de la fête nationale de son pays
-
Jean Marie Heydt souligne la haute pertinence de la vision stratégique de SM le Roi pour conforter le rôle maritime de l’Afrique

Le plan d’action qui a été adopté il y a quelques jours en concertation avec les trois sociétés chargées du ramassage des déchets à Casablanca (Tecmed, Sita Maroc et Pizzorno) prévoit que chaque société prépare des dépôts de déchets provisoires dans le périmètre où elle opère.
Ce plan vise aussi à mobiliser toutes les ressources aussi bien matérielles qu’humaines dont elles disposent pour débarrasser la ville de tous les déchets. Le jour de la fête, les ouvriers des trois sociétés travailleront dès 11 heures du matin. Lesdites sociétés, selon Marhani, sont obligées de maintenir la même cadence deux jours après l’aïd.
Les trois sociétés qui sont chargées depuis 2003 du ramassage des ordures à Casablanca dans le cadre de la gestion déléguée, trouvent de plus en plus de difficultés à honorer leurs engagements contenus dans les cahiers des charges vu les changements qu’a connus la ville ces dernières années.
« Le problème, ce n’est pas la prestation de ces sociétés durant les jours de l’Aid, il se situe au niveau du mode opératoire. Personne n’est content du travail qu’elles effectuent. Elles n’ont apporté aucune valeur ajoutée à la gestion de ce secteur clé dans une ville comme Casablanca. Elles n’ont pas développé le secteur ni consenti d’efforts pour le faire », tient à préciser une source bien informée dans une déclaration à « Libé ».
En 2014, le contrat avec les sociétés chargées de la collecte des ordures expirera, mais il y a une question que les élus de Casablanca se posent : le Conseil de la ville renégociera-t-il un nouveau contrat avec un cahier des charges contenant de nouvelles exigences ou mettra-t-il fin, tout bonnement, à ce contrat ? La réponse de Marhani est sans ambages : « Les sociétés en question ont démontré qu’elles sont incapables de gérer ce secteur. Presque tous les élus de la ville sont mécontents de leurs prestations et de leur travail. Logiquement, il y a deux solutions : ou bien revoir de A à Z les cahiers des charges pour prendre en compte tous les changements survenus dans la ville (le nombre croissant de la population et l’extension urbaine) ou bien opter pour un autre mode de gestion comme a fait la mairie de Rabat. L’on peut par exemple adopter la formule de sociétés à économie mixte ».