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Driss Lachgar dira qu'il faut cependant se garder de ne retenir que cela alors que le Parlement a été derrière la promulgation de plusieurs lois allant dans le sens voulu par le pays. Il ne peut y avoir de meilleurs témoignages, a-t-il rappelé, que celui de Sa Majesté le Roi Mohammed VI qui a qualifié le bilan de l'activité des deux Chambres, au titre de l'année dernière, de positif.
Toutefois, ajoute le membre du Bureau politique de l'USFP, des efforts considérables doivent être déployés pour une meilleure participation et un meilleur rendement. Certes, l'absentéisme, selon le ministre, n'est pas une tare collant aux seuls parlementaires marocains mais force est de reconnaître qu'au Maroc, ce phénomène ne cesse de prendre de l'ampleur au fil des mandats.
Interrogé sur l'autre fléau caractérisant " ces représentants du peuple " qui jouent trop aux papillons sautillant d'un parti à un autre, Driss Lachgar dira que la transhumance on la trouve ailleurs qu'au Maroc, sauf qu'elle se fait selon des critères qui pourraient être convaincants alors qu'ici il y en a qui ne se gênent pas de changer de couleur et de peau jusqu'à 6 ou 7 fois.
Il n'a pas omis d'interpeller l'opinion publique à jouer pleinement son rôle en vue de participer au développement de l'action politique. Et ce n'est sûrement pas en s'abstenant de participer aux élections que l'on peut y arriver.
Pour revenir au Parlement, le ministre a relevé " une crise de procédures " précisant que les présidents des séances publiques doivent penser à faire appliquer les attributions qui sont les leurs. D'ailleurs, dans le mémorandum soumis à l'appréciation Royale, par l'USFP, le Parlement figure en bonne place dans le cadre des réformes proposées.
Toutes les composantes du pays se doivent, a-t-il conclu, d'adhérer à cette dynamique de réformes basée sur le nouveau concept d'autorité, la séparation des pouvoirs, telle que présentée dans le dernier discours de SM le Roi lors de l'ouverture de l'actuelle session parlementaire.