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Cet accord, qui fait suite à des affrontements meurtriers cet été, a été signé à Kuala Lumpur par les Premiers ministres cambodgien Hun Manet et thaïlandais Anutin Charnvirakul, en compagnie de M. Trump et du Premier ministre malaisien Anwar Ibrahim.
L'accord prévoit notamment la libération de 18 prisonniers cambodgiens, a indiqué le ministère des Affaires étrangères du Cambodge dans un communiqué.
Le Cambodge et la Thaïlande se sont affrontés à leur frontière durant cinq jours en juillet lors de combats menés par leurs troupes au sol, leur artillerie et leur aviation. Ils ont fait au moins 43 morts et provoqué l'évacuation de plus de 300.000 civils.
Le différend, ancien, porte sur le tracé de certaines parties de leur frontière.
Les deux pays d'Asie du Sud-Est avaient conclu un accord de cessez-le-feu fin juillet, à la suite notamment d'une intervention de Donald Trump.
Dans une déclaration conjointe, Hun Manet et Anutin Charnvirakul ont réaffirmé leur "ferme engagement à s'abstenir de toute menace ou usage de la force".
"Nous réaffirmons notre engagement indéfectible en faveur de la paix et de la sécurité entre nos deux pays", indique la déclaration signée par les deux dirigeants, qui ont échangé une poignée de main.
"C'est une journée très importante pour tous les peuples d'Asie du Sud-Est, avec la signature d'un accord historique mettant fin au conflit militaire entre le Cambodge et la Thaïlande", a déclaré M. Trump, félicitant les Premiers ministres des deux pays.
Selon nombre d'analystes, un véritable accord de paix entre les deux pays reste toutefois encore à conclure.
Le ministre malaisien des Affaires étrangères, Mohamad Hasan, qui a suivi de près les discussions, avait indiqué samedi que le nouvel accord portait notamment sur la mise en place d'observateurs régionaux dans les zones frontalières disputées.
"Nous voulons qu'il n'y ait plus de violations du cessez-le-feu", a-t-il expliqué.
"Les deux pays doivent retirer leurs armes lourdes des zones concernées, et, dans un second temps, s'efforcer de déminer" le long de leur frontière, a-t-il souligné.
Des dizaines de Cambodgiens vivent toujours dans des camps de fortune après avoir été expulsés de villages frontaliers que la Thaïlande considère comme faisant partie de son territoire.
La Thaïlande s'était dite prête à négocier avec le Cambodge, à condition qu'il retire ses armes lourdes des zones frontalières, démine ces territoires, sévisse davantage contre les réseaux d'escroquerie en ligne et déplace ses ressortissants hors des zones frontalières revendiquées par les autorités thaïlandaises.
Donald Trump est en visite d'une journée dans la capitale malaisienne à l'occasion d'un sommet de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (Asean). Il se rendra ensuite au Japon et en Corée du Sud.







