-
Le PKK annonce sa dissolution et la fin de la lutte armée
-
Expulsions de fonctionnaires français d'Algérie/ Jean-Noël Barrot : La France répondra de manière immédiate, ferme et proportionnée
-
L'Ukraine affirme que la Russie a tiré plus de 100 drones malgré l'ultimatum sur une trêve
-
Le calme revenu à la frontière de l'Inde et du Pakistan

«Cheikh Mazen Hariri et cheikh Ahmad Fakhran de Dar al-Fatwa ont été attaqués (dimanche soir) dans le quartier de Khandaq al-Ghamiq, alors qu’ils se rendaient à la mosquée Mohammad al-Amine», a indiqué l’Ani.
Dar al-Fatwa est la plus haute instance religieuse sunnite au Liban.
Les deux victimes ont été conduites à l’hôpital Makassed pour y être soignées. La presse libanaise a publié lundi matin des photos des dignitaires, l’un portant une minerve et l’autre ayant les yeux tuméfiés.
Un troisième dignitaire sunnite, cheikh Omar Imami, a été agressé à Chiyah, dans les faubourgs à majorité chiite du sud de la capitale. Il a reçu les premiers soins à Beyrouth avant d’être transféré dans l’est du pays, précise l’Ani.
A l’annonce des attaques, des manifestants se sont rassemblés dans les rues près de l’hôpital Makassed, brûlant des pneus pour bloquer la circulation et réclamant l’arrestation des agresseurs.
Dans un communiqué publié dimanche vers minuit, l’armée a indiqué avoir arrêté plusieurs suspects. Ces incidents interviennent dans un climat confessionnel tendu au Liban entre les deux principales branches de l’islam, conséquence du conflit en Syrie voisine.
Une majorité de chiites appuie ainsi le régime du président syrien Bachar Al-Assad, alors que la plus grande partie des sunnites libanais soutient les rebelles qui se sont soulevés contre le chef d’Etat.
Le Premier ministre libanais, de confession sunnite, qui se trouve en Italie pour l’intronisation du pape a appelé au calme.
Ces attaques ont également été condamnées par les deux principaux partis chiites, Amal et Hezbollah. Dans un communiqué conjoint, ces deux mouvements qualifient ces incidents de «tentatives (visant à) attiser la zizanie confessionnelle» et demandent aussi que les agresseurs soient traduits en justice.