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En effet, Mohamed El Ouafa s’est contenté de simples promesses que le syndicaliste estime irréalisables, tenu qu’il était par les exigences du programme gouvernemental et les rigueurs de la loi de Finances 2013.
Pour ce qui est des ponctions sur les salaires des enseignants grévistes, il a affirmé qu’il se tient à la décision gouvernementale et qu’il ne peut faire marche arrière. Une décision que nous avons contestée en l’absence d’un projet de loi sur la grève réglementant ce droit constitutionnel, a-t-il fait savoir.
Nous avons saisi cette occasion pour exprimer notre mécontentement et inquiétude quant à l’offensive sans précédent du ministère menée contre les libertés syndicales, ses tentatives de faire monter l’opinion publique contre les enseignants et de rendre responsable le corps enseignant de l’échec de la politique de son département, a-t-il ajouté.
On ne peut parler de réforme de l’enseignement, une priorité pour la FDT et la CDT, au moment où l’école publique connaît de graves problèmes que ni la Charte nationale d’éducation et de formation ni le fameux Plan d’urgence n’ont pu résoudre. Le manque criant de ressources humaines, la déperdition scolaire, la surcharge des classes, la violence dans les établissements scolaires, sont autant de défaillances dont pâtit l’école publique. Le discours Royal du 20 août 2012 est on ne peut plus clair et explicite pour que l’école publique retrouve son aura d’antan : «Le but recherché consiste à opérer un changement au niveau du dispositif de formation et des objectifs qui lui sont assignés, en conférant un nouveau sens au travail de l’enseignant, lui permettant ainsi de s’acquitter de la noble mission qui est la sienne.
Il s'agit aussi de faire passer l'école d'un espace organisé autour d'une logique axée essentiellement sur le stockage en mémoire et l'accumulation des connaissances, à un lieu où prévaut une logique vouée à la formation de l'esprit critique et la stimulation de l'intelligence, pour une insertion assurée au sein de la société de l'information et de la communication». S’agissant des correspondances concernant les détachements syndicaux qui nous ont été adressées par Mohamed El Ouafa dans un langage pour le moins inapproprié et irrespectueux, nous avons éclairé sa lanterne et précisé qu’il se trompait. Le ministre nous a promis une enquête approfondie à ce propos et de nous présenter ses excuses par écrit au cas où il se révélerait qu’il s’est réellement trompé, a conclu le syndicaliste.