-
L’Agence nationale des eaux et forêts tenue de faire avec
-
La Déclaration du Bahreïn appelle au déploiement de forces internationales de maintien de la paix, relevant des Nations unies, dans les territoires palestiniens occupés
-
Nous réaffirmons que la bande de Gaza fait partie intégrante des territoires palestiniens et de l'Etat palestinien unifié
-
Au CPS de l'UA, le Maroc réitère l’impératif de l’approche Nexus paix, sécurité et développement pour la prévention des conflits en Afrique
-
Des élèves palestiniens en visite au siège du CSEFRS
Mohamed Dahmani, secrétaire général du Syndicat national de la santé publique (affilié à la FDT), a qualifié cette décision prise lors du Conseil du gouvernement tenu jeudi dernier, de «populiste» et de « comparable à celle prise dernièrement par le ministre de l’Education nationale». Mais il a tenu à nuancer ses propos en affirmant, dans une déclaration à «Libé», que son syndicat n’est pas hostile à la décision du ministre de la Santé, El Houssein El Ouardi. «Est-ce que le ministère a les moyens d’appliquer cette décision? Qui veillera à son application en ces temps où le Conseil de l’Ordre est bloqué?», s’interroge le dirigeant syndicaliste. Et d’ajouter que le gouvernement devrait préalablement résoudre des problèmes juridiques avant de mettre sa décision en pratique.
La position du Syndicat national des médecins du secteur libéral (SNMSL) est diamétralement opposée à celle de Dahmani. Le secrétaire général de ce syndicat, Mohamed Bennani Naciri, s’est montré favorable à la décision, car «le SNMSL exige depuis plusieurs années l’application de la loi 10/94 qui interdit aux médecins du secteur public de pratiquer dans le secteur privé».
Il a exhorté, dans une déclaration à «Libé», le gouvernement à aller jusqu’au bout dans l’application de cette décision, mais il a en même temps mis en garde contre d’autres pratiques qui peuvent nuire à la santé des citoyens comme le charlatanisme, la vente des médicaments sans diagnostic médical et l’ouverture des cliniques sans autorisation. «Le gouvernement a l’obligation également de mettre fin à ces pratiques», a-t-il ajouté.
Pour rappel, le ministre de la Santé a annoncé, lors d’un point de presse tenu jeudi dernier, sa décision d'interdire aux médecins du secteur public d'exercer dans le secteur privé, selon la MAP.
Les médecins et les cliniques privées, qui ne respecteront pas cette décision, seront sanctionnés. Il a également indiqué que des commissions d'inspection veilleront, à partir des trois prochaines semaines, au suivi de la mise en œuvre de "cette décision politique irréversible", ajoutant que les dispositions nécessaires seront prises à l'égard des contrevenants. Et d'ajouter que cette décision est prise conformément à la loi en vigueur dont l'article 57 interdit aux médecins d'exercer en même temps dans le secteur public et le secteur privé.
Cette décision intervient dans le but de valoriser les ressources humaines exerçant dans le secteur public à même de répondre, entre autres, aux besoins des citoyens en termes de prestations médicales, a conclu El Ouardi.