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L’évolution du cinéma amazigh a été au cœur d’une table ronde, organisée jeudi par l’Institut Royal de la culture amazighe (IRCAM), pour débattre des différents aspects de la contribution de la culture amazighe au 7e art.
Lors de cette rencontre, tenue dans le cadre de la commémoration du 24e anniversaire du discours Royal d'Ajdir et de la création de l’IRCAM, les participants ont souligné la nécessité d'aborder le cinéma amazigh selon une approche s'appuyant sur son histoire, ses éléments esthétiques et ses liens avec son environnement culturel et social.
Les intervenants ont relevé que le cinéma amazigh a connu une évolution progressive depuis les années 90, passant des expériences individuelles et des débuts modestes à des œuvres plus matures, précisant que ce développement s’inscrit dans la dynamique plus large qu’a connue la culture amazighe dans les domaines de la littérature, des arts et de la recherche académique.
Après avoir rappelé que le cinéma amazigh constitue aujourd’hui une composante essentielle du paysage culturel marocain, ils ont noté que le débat à son sujet ne doit pas se limiter à la dimension linguistique, mais doit plutôt s'élargir pour englober les aspects esthétiques, intellectuels et historiques.
La classification du film amazigh soulève de multiples problématiques étant donné que certaines de ces œuvres dépassent la dimension linguistique pour exprimer une vision universelle à travers une perspective culturelle amazighe, ont-ils souligné, précisant que la véritable valeur ajoutée de cette production réside dans sa capacité à représenter l’homme amazigh dans sa pluralité.
A cet égard, ils ont souligné que les travaux critiques sur le cinéma amazigh ouvrent de nouvelles perspectives pour le débat académique sur le concept lui-même, considérant que la notion du "film amazigh" soulève de nombreuses questions quant à l'essence de cette appellation et ses limites culturelles et artistiques.
Dans ce contexte, ils ont exposé des données sur la présence de l’élément amazigh dans les productions marocaines depuis les années 50 jusqu’à aujourd’hui, notant que cette présence connaît une hausse constante.
Dans ce sens, les participants ont appelé à accorder davantage d’attention aux archives cinématographiques marocaines, qui offrent des données exhaustives sur l’évolution et les transformations du cinéma national.
Cette rencontre s’est déroulée en présence du recteur de l’IRCAM, Ahmed Boukous, du secrétaire général de l'institut, El Houssaine El Moujahid, ainsi que d’un parterre de chercheurs et de spécialistes du cinéma amazigh.
L’IRCAM célèbre, chaque 17 octobre, l’anniversaire du discours Royal d’Ajdir, un événement historique qui a permis au Maroc de développer et de consolider la politique de promotion de la culture amazighe, en prévoyant la création d’un institut de ladite langue, contribuant ainsi à plusieurs réalisations dans les domaines de la recherche sur les langues et les expressions artistiques et culturelles, de l’éducation, de la formation et de l’application des technologies modernes.
Lors de cette rencontre, tenue dans le cadre de la commémoration du 24e anniversaire du discours Royal d'Ajdir et de la création de l’IRCAM, les participants ont souligné la nécessité d'aborder le cinéma amazigh selon une approche s'appuyant sur son histoire, ses éléments esthétiques et ses liens avec son environnement culturel et social.
Les intervenants ont relevé que le cinéma amazigh a connu une évolution progressive depuis les années 90, passant des expériences individuelles et des débuts modestes à des œuvres plus matures, précisant que ce développement s’inscrit dans la dynamique plus large qu’a connue la culture amazighe dans les domaines de la littérature, des arts et de la recherche académique.
Après avoir rappelé que le cinéma amazigh constitue aujourd’hui une composante essentielle du paysage culturel marocain, ils ont noté que le débat à son sujet ne doit pas se limiter à la dimension linguistique, mais doit plutôt s'élargir pour englober les aspects esthétiques, intellectuels et historiques.
La classification du film amazigh soulève de multiples problématiques étant donné que certaines de ces œuvres dépassent la dimension linguistique pour exprimer une vision universelle à travers une perspective culturelle amazighe, ont-ils souligné, précisant que la véritable valeur ajoutée de cette production réside dans sa capacité à représenter l’homme amazigh dans sa pluralité.
A cet égard, ils ont souligné que les travaux critiques sur le cinéma amazigh ouvrent de nouvelles perspectives pour le débat académique sur le concept lui-même, considérant que la notion du "film amazigh" soulève de nombreuses questions quant à l'essence de cette appellation et ses limites culturelles et artistiques.
Dans ce contexte, ils ont exposé des données sur la présence de l’élément amazigh dans les productions marocaines depuis les années 50 jusqu’à aujourd’hui, notant que cette présence connaît une hausse constante.
Dans ce sens, les participants ont appelé à accorder davantage d’attention aux archives cinématographiques marocaines, qui offrent des données exhaustives sur l’évolution et les transformations du cinéma national.
Cette rencontre s’est déroulée en présence du recteur de l’IRCAM, Ahmed Boukous, du secrétaire général de l'institut, El Houssaine El Moujahid, ainsi que d’un parterre de chercheurs et de spécialistes du cinéma amazigh.
L’IRCAM célèbre, chaque 17 octobre, l’anniversaire du discours Royal d’Ajdir, un événement historique qui a permis au Maroc de développer et de consolider la politique de promotion de la culture amazighe, en prévoyant la création d’un institut de ladite langue, contribuant ainsi à plusieurs réalisations dans les domaines de la recherche sur les langues et les expressions artistiques et culturelles, de l’éducation, de la formation et de l’application des technologies modernes.
Bouillon de culture
Concours
Le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication - département de la Jeunesse - a annoncé l’ouverture des candidatures au concours national "Chanson de la Marche Verte", à l’occasion de la célébration du 50e anniversaire de cette épopée historique.
Ce concours est ouvert à tous les jeunes Marocains et constitue une occasion de mettre en valeur les talents artistiques et de contribuer à la commémoration de l’une des plus grandes épopées nationales, indique un communiqué du ministère.
Les candidats sont invités à présenter une chanson originale (paroles et/ou composition) illustrant les valeurs et l’esprit de la Marche Verte, et à envoyer le texte accompagné d’un enregistrement préliminaire (vidéo de 2 à 4 minutes) ainsi que du formulaire de participation à l’adresse électronique "musique_massira@jeunesse.mjcc.gov.ma".
Le formulaire de participation peut être retiré auprès des directions régionales ou provinciales du département de la Jeunesse, ainsi que dans les maisons de jeunes à travers le Royaume, souligne le communiqué, notant que la date limite de dépôt des candidatures est fixée au 25 octobre 2025.
Le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication - département de la Jeunesse - a annoncé l’ouverture des candidatures au concours national "Chanson de la Marche Verte", à l’occasion de la célébration du 50e anniversaire de cette épopée historique.
Ce concours est ouvert à tous les jeunes Marocains et constitue une occasion de mettre en valeur les talents artistiques et de contribuer à la commémoration de l’une des plus grandes épopées nationales, indique un communiqué du ministère.
Les candidats sont invités à présenter une chanson originale (paroles et/ou composition) illustrant les valeurs et l’esprit de la Marche Verte, et à envoyer le texte accompagné d’un enregistrement préliminaire (vidéo de 2 à 4 minutes) ainsi que du formulaire de participation à l’adresse électronique "musique_massira@jeunesse.mjcc.gov.ma".
Le formulaire de participation peut être retiré auprès des directions régionales ou provinciales du département de la Jeunesse, ainsi que dans les maisons de jeunes à travers le Royaume, souligne le communiqué, notant que la date limite de dépôt des candidatures est fixée au 25 octobre 2025.