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On a eu tout loisir de saisir qu’en football, aussi, l’argent ne fait pas forcément le bonheur. L’entraîneur si, cependant. A Agadir, Mustapha Madih est en passe de servir un fort bel exemple à ce propos. Appelé au cours de la saison dernière au chevet d’un Hassania plutôt malade, il s’est vaillamment appliqué à parer au plus pressé, en inculquant à la troupe l’envie et la volonté de se battre et de vaincre pour que l’équipe fanion du tout Souss préserve sa place et son aura parmi l’élite du football national.
Mission accomplie. Sauf que Madih n’est pas le genre d’entraîneur à se satisfaire de si peu. Son palmarès plus qu’éloquent est là pour le rappeler.
Et voilà donc ce même Hassania qui reprend du poil de la bête pour signer un début de saison époustouflant au point de battre à plate couture ce super favori et super nanti en crampons onéreux qu’est le Raja. Une victoire qui ne pouvait souffrir d’aucune contestation. Il était clair, le fond de jeu du Hassania comme la stratégie mise en place étaient savamment mis au service de cette victoire.
C’est d’autant plus saisissant qu’il ne peut y avoir de comparaison entre les quelques rares recrutements faits par les Gadiris et ceux aussi nombreux que coûteux effectués par les Casablancais. C’est pourquoi on a du mal à digérer les justifications d’un Fakher regrettant quelques absences comme celle d’un Erbati pourtant en fin de carrière, ce qui pourrait par ailleurs être assimilé à un manque de respect à l’égard du jeune, prometteur et international Boukhris. Certes, Fakher a un tempérament de gagneur, mais il faut aussi savoir perdre en reconnaissant, le cas échéant, les mérites de l’autre.
On ne saurait conclure sans revenir à ce scénario monté de toutes pièces quand il s’agissait de trouver un remplaçant à Eric Gerets.
Aussi bizarre et aussi insolent et ridicule cela soit-il, on a établi une liste de quatre dans laquelle ne figurait pas Mustapha Madih. Sur quels critères? s’était-on basé ? Allez comprendre. Sa formation, ses compétences, son parcours et ses résultats plaidaient largement pour lui. Mais, après réflexion, c’était sans doute pour cela que l’on n’avait pas fait appel à lui ! Il ne fallait pas de concurrent sérieux à Rachid Taoussi qui avait été choisi bien avant la constitution de quelque commission que ce soit ou la présentation de quelque exposé que ce soit. Vu sous cet angle, c’était plutôt perspicace!
Cela dit, Madih qui aime, et même à la folie, la ville d’Agadir, est toujours attendu du côté du Qatar où il n’a laissé que de bons souvenirs.
Espérons le garder le plus longtemps possible parmi nous. Notre football a grand besoin de techniciens de sa trempe.