-
Ghalla Bahiya met en avant la dynamique socioéconomique soutenue au Sahara marocain
-
Dreux et Dakhla posent les jalons de leur jumelage
-
Omar Hilale : L'autonomie, fondement politique et institutionnel du développement au Sahara
-
L'Initiative Royale visant à faciliter l’accès des pays du Sahel à l’océan Atlantique mise en exergue à Vienne
Ces consultations se tiennent en prélude à la prorogation, la semaine prochaine, du mandat de la Minurso, rappelle-t-on.
Les membres du Conseil de sécurité ont, à cet égard, «salué les efforts déployés par Christopher Ross, pour aider les parties à parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable», a déclaré l'ambassadeur américaine à l'ONU, Susan Rice dont le pays assure la présidence du Conseil pour le mois d'avril.
S'agissant des droits de l'Homme, plusieurs d’entre eux ont salué les récentes initiatives annoncées par le Royaume en la matière. Le Maroc a proposé une «approche sérieuse» pour traiter de la question des droits de l'Homme, a souligné un diplomate, se référant à la mise en place du CNDH avec des antennes dans les provinces du Sud.
Et «cela a été un consensus général parmi les membres du Conseil», a indiqué un diplomate à la MAP.
Pour sa part, le représentant permanent du Maroc à l'ONU, Mohamed Loulichki, a indiqué dans une déclaration lors de l'examen par le Conseil de sécurité de la question sur le Sahara, que le processus de négociation initié à la faveur de la présentation par le Maroc d'une initiative d'autonomie, «demeure l'unique cadre pouvant favoriser l'émergence d'une solution politique mutuellement acceptable». Evoquant le rapport élaboré par le secrétaire général de l'ONU, il a estimé que celui-ci «fait état de défis à la Minurso».
«Si l'on souhaite parler sérieusement des challenges, pourquoi ne pas évoquer le terrorisme. Voilà une menace majeure qui est en train de devenir un enjeu considérable pour la stabilité de l'ensemble de la région dans son prolongement sahélo-saharien», a fait observer l'ambassadeur, regrettant que «ce phénomène ne soit qu'effleuré timidement dans le rapport sans aucun développement ni analyse de ses implications».
«Pourquoi nous ne savons toujours pas combien de personnes vivent dans les camps de Tindouf? Et pourquoi se refuse-t-on à chercher à savoir?», a-t-il ajouté, avant d'estimer que «bien entendu cette question fondamentale et tellement déterminante est soigneusement occultée et on préfère s'employer avec une ardeur militante à détourner l'attention de l'ONU vers des questions périphériques».
Pour l'instant, «ce qui compte c'est l'avenir du processus de négociation qui concerne les populations des camps de Tindouf et qui est si déterminant pour l'avenir de notre région. Ce qui compte, c'est l'adoption d'une résolution qui puisse être le catalyseur d'une nouvelle dynamique dans la négociation servie par une conviction partagée par toutes les parties de travailler ensemble à une solution politique de compromis, où il n'y aura ni vainqueur ni vaincu», a-t-il insisté.