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Intervenant lors du dialogue interactif avec le Mécanisme d’experts sur le droit au développement, Dahi Ahl El Khattat, s'exprimant au nom de l'ONG italienne Il Cenacolo, a mis en avant le modèle de développement intégré lancé en 2015 par le Maroc au profit de ses provinces du Sud.
M. El Khattat a souligné les impacts concrets de ce modèle sur le quotidien des populations locales, en particulier dans les domaines de l’éducation, de la santé, des infrastructures et de la création d’emplois, affirmant que ces politiques placent les citoyens au cœur des priorités. Il a rappelé, dans ce contexte, que ces avancées, reconnues dans les rapports du Secrétaire général des Nations unies, témoignent de la volonté de promouvoir un développement durable, équitable et inclusif dans la région.
En contraste avec cette dynamique, l’intervenant a exprimé de vives préoccupations concernant la situation des populations sahraouies séquestrées dans les camps de Tindouf (sud-ouest de l'Algérie), qui sont privées de leurs droits fondamentaux. Il a déploré l’absence de l’exercice du droit au développement dans ces camps, gérés par une entité armée dans un cadre échappant à l’Etat de droit.
L'orateur a notamment évoqué les restrictions à la liberté de circulation, d’accès au travail, à la propriété ou à l’établissement ailleurs, ainsi que le refus de recensement de ces populations par les instances humanitaires compétentes, appelant le Conseil à accorder une attention urgente à cette situation humanitaire préoccupante.
Dans un cadre plus large, Mme Aicha Duihi, représentante de l’ONG Promotion du développement Economique et social (PDES), a évoqué les défis persistants dans certaines régions du monde, notamment en Afrique, où les effets combinés du changement climatique, des conflits armés et de l’instabilité continuent de freiner la pleine réalisation du droit au développement.
Elle a souligné que si des efforts sont déployés dans plusieurs pays, il reste encore des écarts importants en matière d'accès équitable à l'éducation, à la santé, et à la participation économique, appelant à renforcer la gouvernance inclusive et la coopération régionale.
Les deux intervenants ont réaffirmé que le droit au développement est un droit fondamental, et qu’il doit bénéficier à toutes les populations, sans distinction ni exclusion, dans un cadre respectueux des normes internationales, de la dignité humaine et des impératifs de justice sociale.