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Au début de cette COP début novembre, plus de 120 chefs d'Etat ont défilé dans la salle plénière du centre de conférence de Glasgow, des gros émetteurs de CO2 promettant de faire plus contre le réchauffement aux petites îles du Pacifique menacées par la montée du niveau des mers appelant à l'aide.
"Nous voulons exister dans cent ans, et si notre existence signifie quelque chose, alors nous devons agir dans l'intérêt de nos peuples qui dépendent de nous", a lancé la Première ministre de la Barbade Mia Mottley, appelant la COP26 à agir pour empêcher une "condamnation à mort" de son peuple et d'autres dans la même situation.
Absents de marque: les présidents russe et chinois.
Le Premier ministre indien Narendra Modi a fait sensation, annonçant pour la première fois pour son pays un objectif de neutralité carbone, pour 2070, et renforçant ses ambitions de réduction des émissions pour 2030.
La pluie diluvienne n'a pas empêché des dizaines de milliers de personnes de tous âges de défiler dans les rues de Glasgow au milieu des deux semaines de conférence, le 6 novembre, pour réclamer la "justice climatique" et des mesures immédiates pour les communautés déjà frappées par les catastrophes climatiques.
La veille, des milliers de jeunes, dont des très jeunes, avaient déjà manifesté dans la ville écossaise, derrière la Suédoise Greta Thunberg.
Le jugement de l'égérie du mouvement des jeunes pour le climat était d'ores et déjà sans appel: "Ce n'est un secret pour personne que la COP26 est un échec", a-t-elle lancé, en qualifiant la conférence de "célébration du +business as usual+ et du blabla".
Cette COP a été marquée comme jamais par une volonté de nombreux pays d'accélérer la sortie des énergies fossiles, principales responsables du réchauffement.
Une vingtaine d'Etats, dont les Etats-Unis, se sont ainsi engagés à mettre un terme d'ici fin 2022 au financement à l'étranger de projets d'énergies fossiles sans techniques de capture du carbone.
Une autre coalition d'une quarantaine de nations a publié une déclaration de transition du charbon vers l'énergie propre, et quelques pays ont lancé une coalition pour sortir du pétrole et du gaz.
La déclaration finale fait référence également, pour la première fois à ce niveau, aux énergies fossiles, dont l'accord de Paris ne fait aucune mention.
Une centaine de pays se sont d'autre part engagés à réduire les émissions de méthane d'au moins 30% d'ici 2030. S'attaquer à ce puissant gaz à effet de serre peut commencer en détectant et en réparant les fuites lors de la production et du transport du gaz ou du pétrole.
A la veille de la fin officielle de la COP26, la Chine et les Etats-Unis, premiers émetteurs mondiaux de gaz à effet de serre, annoncent un accord surprise pour "renforcer l'action climatique".
Un accord salué avec prudence par les observateurs, qui y voient une volonté des deux pays de dépasser leurs différends pour discuter sur la question cruciale du climat.
Avec plus de 24 heures de retard --un débordement pas inhabituel pour une COP--, le 13 novembre un peu avant 20H00 GMT, un coup de marteau du président de la COP26 Alok Sharma marque l'adoption du "Pacte de Glasgow pour le climat" destiné à accélérer la lutte contre le réchauffement.










