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Après quelques jours seulement des éliminatoires de l’Afro-basket 2009 en Libye qui a eu lieu à Salé dans la salle Fathallah Bouazzaoui, l’ambiance est devenue tendue. Quelle puce a-t-elle piqué nos dirigeants pour agir de la sorte? Et comment se négocie un transfert de joueur et le montant de son salaire? Généralement dans la secret total, sans en informer la presse et les partenaires.
Il y a toujours lieu de citer quelques exemples: le transfert de Yakinocho Yunès et de Rafii à l’ASE s’est déroulé en catimini car même les joueurs, questionnés bien avant leur départ pour le championnat d’Afrique des nations ont nié catégoriquement leur transfert et ce sur consigne de leur recruteur.
L’autre cas, concerne le joueur tunisien Merouane Kechrid qui a également atterri au club de Mogador à la surprise générale puisque lors d’un bref entretien il a déclaré avoir un problème de famille et d’étude ce qui l’aurait obligé à retourner au bercail. Cependant l’offre alléchante de l’ASE était pour quelque chose.
L’autre transfert de Najah, ex-RCA à l’ASS est aussi important. Sans parler de l’Américain du N.B.A en fin de carrière fut recruté par l’IRT pour un salaire mensuel de 13 millions de centimes.
De ce fait, nous avons l’impression d’assister à une partie de poker où chaque dirigeant semble vouloir bluffer son collègue en proposant des sommes de plus en plus alléchantes. Dans tout ce marché de recrutements, il y a plusieurs types de joueurs qui savent se vendre en jouant de leur qualité professionnelle.
Il est également des sportifs qui savent se faire désirer assez longtemps jusqu'à “embrasser le cœur” de ceux qui les convoitent. Il y en d’autres, plus naïfs ou plus généreux, qui s’évertuent à prouver leurs qualités et qui sont déboussolés à la moindre réserve d’un président de club.
D’autres encore savent mentir et tenir en haleine leur futur employeur et certains qui, le cœur sur la main, découvrent dès le premier contact tous leurs intérêts matériels. Alors que certains restent dans leur coin indifférents aux sollicitations. Sans oublier ceux qui s’expriment dans la presse, en multipliant les demandes d’emploi en plongeant les yeux fermés à la première occasion proposée.
Le joueur étranger au club, qu’ils soit le bienvenu dans la mesure où il ne peut marginaliser ou léser les sportifs locaux et ne pas peser lourd sur la trésorerie de l’équipe.
Dans l'intérêt du basket-ball national les clubs devraient s’investir dans la formation des jeunes catégories pour garantir la pérennité de leur club et celle de l’équipe nationale.