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Cette rencontre devait permettre également de promouvoir le rôle de l’Université et ses capacités à accompagner la recherche en matière de développement humain à l’échelle nationale et particulièrement régionale.
Le Maroc qui s’est approprié donc l’approche du développement humain devait d’ailleurs manifester cette prise de conscience à travers le rapport sur «50 ans de développement humain au Maroc et perspectives pour 2025».
Ce rapport, on le sait, s’est articulé autour du potentiel humain considéré à juste titre comme le moteur du développement humain.
Ce document préparé par d’éminents experts a constitué une base de connaissances et d’argumentations pour animer la table ronde de Meknès, tirer les leçons de l’expérience passée du pays et indiquer des pistes de réflexion pour les deux décennies à venir.
C’est dans ce cadre que s’inscrit, faut-il le rappeler, l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) qui cible la réduction de la précarité et la pauvreté dans les milieux urbain et rural.
Le suivi des avancées réalisées par l’INDH relève de l’une des missions de l’Observatoire national du développement humain (l’ONDH), un organisme indépendant qui est venu en fait institutionnaliser le rôle primordial de l’évaluation des politiques et programmes publics, en particulier au niveau du développement humain. Le Haut commissariat au plan (HCP) s’intéresse lui aussi au développement humain en produisant des données et des informations à caractère économique et social grâce à un système statistique performant qui répond aux standards internationaux.
C’est aussi la vocation du PNUD, le Programme des Nations unies pour le développement dont l’IDH, l’Indicateur de développement humain annuel qui opère un classement entre les pays membres de l’Organisation mondiale. Cet indicateur créé en 1990 et qui sert aussi de référence et d’évaluation des politiques de développement économique et social à long terme fait l’objet depuis sa mise en place de critiques, voire de frustrations, notamment du Maroc qui ne partage pas le mode de mesure adopté par le PNUD. Le représentant du bureau du Rapport mondial sur le développement humain a essayé d’ailleurs d’expliquer la démarche suivie par son institution dans l’établissement de l’Indice de développement humain (IDH) en vue de lever toute équivoque.
Aussi, les débats qui ont animé cette table ronde devaient traiter les aspects techniques de la construction de l’IDH et les autres indicateurs complémentaires substituables en abordant les forces et les faiblesses de ses calculs. Différentes mesures du développement humain et de la pauvreté ont été discutées avec à l’appui des exemples tels que l’IPM, l’Indice de pauvreté multidimensionnelle et la méthode adoptée par le Mexique pour mesurer la pauvreté et celle de l’Algérie…
Les participants à cette rencontre de la capitale ismaïlienne sur le développement humain ont eu à découvrir les objectifs en termes de développement humain, les contours et l’état d’avancement du projet ambitieux de l’ONDH qui consiste à mettre en place pour la première fois au Maroc des enquêtes de type panel auprès des ménages.
Autre axe traité, la territorialisation du suivi et de l’évaluation du développement humain. Dans ce cadre, l’expérience de l’Université Moulay Ismaïl de Meknès en matière de recherche et d’enseignement pour la promotion du développement humain au niveau régional a été présentée lors des débats sur le thème : «Que veut-on dire par développement humain au Maroc ? Parlons-en!».
Il ne fait aucun doute que les participants à cette rencontre, qu’il s’agisse d’experts ou de chercheurs, ont pu, à travers les multiples discussions, trouver une réponse ou du moins une approche à ce questionnement.