Clap d’ouverture pour la 13ᵉ édition du Festival international du film de Dakhla

La 13ᵉ édition du Festival international du film de Dakhla s’est ouverte, samedi soir au Palais des congrès, en présence de figures du cinéma marocain et international, ainsi que de nombreux professionnels, critiques et passionnés du 7ᵉ art.

Organisé du 14 au 20 juin par l’Association pour l’animation culturelle et artistique des provinces du Sud, ce rendez-vous cinématographique s’est affirmé, au fil des années, comme un carrefour culturel continental, ouvert à une nouvelle génération de cinéastes, africains en particulier, et internationaux.

S’exprimant à cette occasion, le président du Festival, Charaf Eddine Zine El Abidine, a affirmé que Dakhla consolide, à travers ce festival, sa place sur l'échiquier du cinéma international, en mettant particulièrement en avant la création africaine émergente, tout en offrant un espace d’échange ouvert aux talents nationaux, du continent et d’ailleurs.

Il a souligné que Dakhla se transforme, à travers ce festival, en une véritable plateforme d’échange entre cinéastes venus des quatre coins du monde, qu’ils soient réalisateurs, producteurs ou comédiens, pour partager leurs expériences et découvrir une programmation variée, alliant courts et longs métrages, en plus de rencontres professionnelles et d’ateliers spécialisés.

Cette édition, a-t-il poursuivi, se distingue par une présence marquée du cinéma africain, à travers l’accueil de plusieurs projets cinématographiques émergents.
Cette dynamique constitue, selon lui, une occasion pour accompagner les jeunes talents d’Afrique et du Moyen-Orient dans leurs premières œuvres, renforçant ainsi le positionnement de Dakhla en tant que plateforme de la coopération cinématographique Sud-Sud.

Pour sa part, le directeur par intérim du Centre cinématographique marocain (CCM), Abdelaziz El Bouzdaini, a souligné que le Festival international du film de Dakhla s’impose, au fil des éditions, comme un rendez-vous cinématographique structurant au niveau national, alliant exigence artistique et ouverture sur les talents émergents.

Il a, par ailleurs, mis en avant l’inauguration, en février 2025, de l’antenne de l’Institut supérieur des métiers de l’audiovisuel et du cinéma (ISMAC) à Dakhla, estimant qu’il s’agit d’un tournant majeur dans la dynamique de formation professionnelle au sein des provinces du Sud du Royaume.

Cette initiative, a-t-il précisé, s’inscrit dans une vision de développement intégrée, visant à faire de Dakhla un centre de rayonnement cinématographique en Afrique, à travers la formation, la production et la projection des œuvres.

L’ouverture de cette édition a été marquée par la présentation des jurys officiels pour les compétitions des courts et des long métrages, un hommage rendu à trois figures du 7ᵉ art, à savoir le réalisateur français Ladj Ly, la réalisatrice marocaine Maryam Touzani et l’artiste et metteuse en scène marocaine Latifa Ahrrare, ainsi que par la projection du film "Zazouj" de la réalisatrice marocaine Rabia Chajid, dans le cadre de la section Panorama.

Ont pris part à la cérémonie d’ouverture le secrétaire général de la wilaya de Dakhla-Oued Eddahab, Abderrazak El Gourji, des élus, des représentants d’institutions culturelles, ainsi qu’une pléiade d’acteurs, de réalisateurs, de producteurs et de professionnels du 7ᵉ art, venus du Maroc et de l’étranger.

Exposition
 
Une exposition artistique intitulée "Le Salvador : des couleurs vibrantes de beauté" a été inaugurée, vendredi au Palais El Badii à Marrakech, mettant en lumière la richesse et la diversité du paysage culturel salvadorien.
Organisée par l’ambassade du Salvador à Rabat, en partenariat avec la Direction régionale du ministère de la Culture de la région de Marrakech-Safi, la conservation du Palais El Badii et avec la collaboration de l’Institut Cervantès de Marrakech, cette exposition se tient jusqu’au 30 juin courant, avec au programme 13 œuvres réalisées par un collectif d’artistes plasticiens salvadoriens, reflétant l’héritage culturel ancien du Salvador, enrichi d’influences espagnoles, mexicaines et asiatiques.
Les œuvres exposées célèbrent la diversité chromatique comme vecteur d’identité, de mémoire et de vitalité, à travers des tableaux chargés d’émotion représentant des paysages, des visages, des coutumes et des visions intérieures, offrant ainsi une mosaïque vivante de la culture salvadorienne contemporaine.
L’exposition instaure un dialogue artistique entre l’art latino-américain et l’esthétique andalou-marocaine, où l’énergie des couleurs salvadoriennes fusionne avec la pierre historique du Palais El Badii pour donner naissance à une expérience sensorielle et symbolique unique.
Dans une déclaration à la MAP, l’ambassadeur du Salvador au Maroc, Ignacio de Cossío, a souligné que cette exposition, fruit d’une collaboration avec la Direction régionale de la culture à Marrakech-Safi, la conservation du Palais El Badii et le centre culturel espagnol, constitue une opportunité de faire découvrir au public marrakchi et aux visiteurs de la Cité ocre la richesse des créations artistiques salvadoriennes.