En flagrant délit et délire, l’agence de presse algérienne officielle dénature le mémorandum de “Papiers pour tous”
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Dans un communiqué parvenu à Libé, la plateforme «Papiers pour tous» dénonce l’exploitation viciée de son mémorandum par l’APS et rejette catégoriquement la dénaturation de ses propos et la manipulation de son noble et long combat en faveur des migrants établis au Maroc. Pour elle, son mémorandum, pourtant clair, a été profondément manipulé par «une agence de presse, en manque de déontologie et de professionnalisme, foncièrement hostile au Royaume du Maroc et qui devrait plutôt couvrir la situation alarmante des droits humains en Algérie, de plus en plus dénoncée et pointée du doigt par la communauté internationale».
«Contrairement à ce qui est colporté insidieusement par le scribouillard marocophobe qui a pondu ladite dépêche, Papiers pour tous tient à souligner qu’il n’y a, dans son communiqué, aucune mention ou dénonciation de violations des droits humains ou de discriminations raciales envers les migrants au Maroc», lit-on dans ledit communiqué. «Comme à son habitude, Papiers pour tous a, tout simplement, saisi l’occasion de la Journée internationale du migrant pour envoyer un mémorandum au chef du gouvernement du Royaume du Maroc pour l’appeler à prendre en considération un certain nombre de doléances légitimes en faveur des migrants, que la pandémie de la Covid-19 a malheureusement reléguées au second plan des priorités gouvernementales», ajoute la même source.
Papiers pour tous tient également à faire savoir à l’APS que les migrants au Maroc jouissent de la liberté d’association et d’expression contrairement à leurs pairs en Algérie. «Pour preuve, souligne-t-on, le premier cosignataire du mémorandum adressé au chef du gouvernement, à savoir l’Organisation démocratique des travailleurs–Immigrés, est l’unique syndicat créé en Afrique depuis 2012 par des migrants, chose qui relèverait de la science fiction dans un pays comme l’Algérie». «Pour ce qui est du deuxième cosignataire, le Conseil des migrants subsahariens au Maroc est une association de migrants créée déjà en 2005 et qui est pleinement reconnue et autorisée par les autorités marocaines, ce qui est inimaginable en Algérie où même les citoyens algériens n’arrivent pas à se constituer librement en association», fustige Papiers pour tous, avant de rappeler qu’au moment où l’Algérie déportait massivement des milliers de migrants vers le Mali et le Niger, abandonnait dans des conditions inhumaines des dizaines de migrants dans le désert, fermait les yeux sur le trafic des êtres humains, encourageait les réseaux de passeurs vers les frontières du Royaume du Maroc, expulsait inhumainement des dizaines de réfugiés syriens vers les frontières du Maroc, ou encore incitait les habitants de Bechar et Ouargla à attaquer et blesser sans aucune raison des centaines de migrants, le Maroc a lancé, en 2014 et en 2017, deux opérations exceptionnelles de régularisation des étrangers en situation irrégulière sur son sol. Il a en outre mis en œuvre la Stratégie nationale de l’immigration et de l’asile, renforcé son arsenal juridique par l’adoption de la loi 27.14 sur la traite humaine, tout comme il a organisé le Forum mondial sur la migration et le développement qui a adopté le Pacte mondial sur les migrations.
Toujours selon le communiqué de Papiers pour tous, le Maroc a également proposé un agenda africain sur la migration et a lancé et concrétisé l’idée d’un observatoire africain des migrations dont il accueille le siège à Rabat, tout comme il a contribué constructivement au dialogue multilatéral sur la question migratoire et son modèle en matière de gestion de la question migratoire au niveau continental a toujours été salué. Il faut dire que tout observateur averti n’est pas sans savoir que le régime algérien est de plus en plus isolé sur la scène internationale, se réfugiant dans une propagande délirante pour détourner l’attention sur ses problèmes internes, via son organe de désinformation, l’APS. En effet, ce n’est pas la première fois que ce bras médiatique du régime militaro-politique algérien recourt à la désinformation. Il s’agit, à titre d’exemple, de la seule agence de presse dans le monde qui publie quotidiennement et sans vergogne des communiqués de la fantasmagorique RASD sur sa guerre imaginaire contre les Forces Armées Royales depuis novembre 2020, date de l'opération marocaine visant à rétablir la libre circulation dans le passage frontalier d’El Guerguarat. En décembre 2020, la chaîne franco-allemande Arte a mis à nu dans son émission «28 minutes», les fake news et autres fausses informations relayées par cette agence à la solde du régime haineux des généraux algériens au sujet des prétendues tensions dans le Sahara marocain. En juin 2019, cette même agence avait prétendu que le Conseil des ministres (du Maroc) avait reconnu «solennellement la non souveraineté» du Royaume sur son Sahara en adoptant l'accord de pêche avec l'Union européenne, alors que la vérité est toute autre. Pis encore, elle avait attribué en 2015 au ministre espagnol des Affaires étrangères à cette époque, José Manuel Garcia Margallo, des propos sur le Forum Crans Montana organisé à Dakhla qu’il n’avait jamais prononcés. Bref, l’APS a fait des fake news et du mensonge sa spécialité à chaque fois qu’il s’agit du Maroc, de son intégrité territoriale et de ses intérêts.











