-
Cancer du col de l'utérus : Les Etats-Unis approuvent un outil de dépistage à domicile
-
Détention de Sansal: Ses filles "impuissantes" en République tchèque
-
Le président Trump s'émeut de la faim à Gaza, où Israël poursuit ses frappes meurtrières
-
L'Inde veut que le FMI cesse ses prêts au Pakistan : Islamabad dénonce un appel "désespéré"

L'attaque est intervenue alors que le ministre de Défense Mohamed Nasser Ahmed se trouve à Washington à la tête d'une délégation militaire.
Un kamikaze au volant d'une voiture piégée a forcé une entrée du ministère, situé au cœur de Sanaa, et ses complices ont tiré sur des bâtiments du complexe, selon des responsables.
Les complices, munis d'armes automatiques, ont réussi à atteindre l'hôpital militaire et deux autres bâtiments de l'immense complexe abritant le ministère, ont-ils précisé.
"Au moins 20 personnes ont été tuées dans l'attaque", selon un premier bilan officiel fourni par le ministère de la Défense.
Une source de sécurité a fait notamment état de cinq soldats tués dans l'explosion de la voiture piégée à l'entrée du complexe et d'une cinquantaine de militaires blessés transportés dans deux hôpitaux de Sanaa.
Une colonne de fumée noire s'est élevée dans le ciel après la forte déflagration dans le complexe situé près de Bab al-Yaman, à l'entrée de la vieille ville de Sanaa.
Le secteur a été totalement bouclé alors que des ambulances, sirènes hurlantes, se sont ruées sur le lieu de l'attaque et des renforts militaires y ont été dépêchés.
Le ministère de la Défense a indiqué, sur son site Internet, que l'armée avait repris le contrôle de la situation à l'intérieur du complexe, alors qu'une source de sécurité a affirmé que "le groupe des assaillants avait été anéanti".
Mais un correspondant de l'AFP a indiqué que les forces de sécurité continuaient de pourchasser des complices des assaillants dans les immeubles et les maisons avoisinantes.
La capitale yéménite n'a pas échappé à l’escalade. Le 26 novembre, un Bélarusse a été tué et un autre blessé en pleine rue par des hommes armés. Quatre jours plus tôt, un député, représentant de la rébellion zaïdite chiite au dialogue national en cours, a été assassiné.
Le processus de transition politique au Yémen, seul des pays du Printemps arabe où un soulèvement populaire a abouti à un départ négocié de l'ancien président Ali Abdallah Saleh, est bloqué.
Le dialogue national, destiné à mettre fin à une période de transition politique de deux ans et à donner au pays des institutions pérennes, est actuellement dans l'impasse.