La déclaration du pseudo-ministre du Polisario qui en dit long sur la foutaise séparatiste, lui a valu d’être convoqué illico presto par le parrain algérien. Ainsi, écourtant une tournée qui devait le mener en Belgique, en Hollande et en Espagne, Moustapha Ould Sidi Bachir a atterri à Alger où il a été reçu par les soi-disant représentants du Polisario en Algérie, le président de la commission algérienne de soutien à « on ne sait quoi » ainsi que d’autres officiels algériens. Il devait être interrogé par une commission d’officiers et de dignitaires du régime algérien. On ne sait pas encore si Brahim Ghali serait autorisé à assister à l’interrogatoire de Ould Sidi Bachir. Rappelons que la déclaration de ce dernier avait suscité un communiqué laconique de la part de la pseudo-direction du Polisario. Dans ce communiqué, le Polisario accuse les services de renseignement marocains de déformer les déclarations du pseudo-ministre à travers « des montages mal intentionnés ». L’agence algérienne de presse, une fois n’est pas coutume, n’a pas soufflé mot à ce sujet. Notons que lors d’une rencontre avec des membres du polisario en France, Moustapha Ould Sidi Bachir avait demandé à ses interlocuteurs de ne plus l’appeler « ministre » car il n’était qu’un réfugié en terre algérienne. Il a également souligné que Brahim Ghali, Ould si Moustapha de son vrai nom, n’était lui aussi qu’un réfugié en Algérie où il vit comme tous les séquestrés des camps de Tindouf de dons et qu’ils ne peuvent même pas se prévaloir de la qualité de réfugiés car ils ne sont pas recensés par le HCR. Selon les observateurs, son retour en Algérie relève du suicide. Pour bien moins que cette déclaration, des dizaines de sahraouis ont été exécutés sans aucune forme de jugement. Chengriha éliminera-t-il Ould Sidi Bachir comme il l’a fait avec tant d’autres ? A moins qu’il ne soit contraint de l’épargner, sa fraction étant la plus forte démographiquement par rapport aux autres composantes des Rguibat.