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Le 30 juin 2010, Maroc Telecom et la filiale à 100% de Belgacom, Scarlet, ajoute le communiqué, sont parvenus à un accord selon lequel les activités de Mobisud sont transférées à cette dernière. Ayant déjà cédé Mobisud France à SFR, Maroc Telecom se désengage ainsi totalement de l’activité MVNO, dont l’espace économique n’est pas suffisant pour lui assurer un développement pérenne.
Ayant fait l’objet d'un protocole d'accord le 19 mars 2007 à Marrakech, dans le cadre de la visite au Maroc du Premier ministre belge Guy Verhofstadt, la création MobiSud en Belgique, nouvel filiale à 100% de Maroc Telecom, devait offrir un service de téléphonie mobile « sur mesure » aux tarifs très compétitifs à toutes les personnes résidant en Belgique qui ont des liens familiaux, amicaux ou professionnels avec le Maroc et le Maghreb, soit une cible qui représente environ 600.000 personnes.
Avec des tarifs très compétitifs entre la Belgique, le Maroc et le Maghreb, MobiSud s’attendait à un accueil favorable de la part des MRE. Ceci d’autant plus que son offre comprend le prépayé et le postpayé. Le premier est assorti d'une option numéros privilèges qui permet d'appeler les personnes de son choix au Maroc ou dans l'un des pays du Maghreb, au même prix que la Belgique et le second comprend trois types de forfaits, sans engagement de durée. De plus, MobiSud était distribué par les points de vente habituels de la téléphonie, mais aussi dans les réseaux de proximité tels que téléboutiques, épiceries de quartier pour être au plus près des consommateurs.
En plus du service qui devait être rendu aux MRE et de sa profitabilité pour l'opérateur historique marocain, l'implantation de cette filiale de Maroc Telecom en Belgique avait un autre aspect d'une portée plus importante. Il s'agit du transfert d'argent vers le Maroc, via un opérateur marocain qui s'approprie une partie d'une clientèle qui était auparavant acquise aux opérateurs belges, soit un flux important de communications.