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Dans un communiqué de presse, le ministre PJD a nié avoir déclaré qu'il n'y avait pas de détenus politiques au Maroc dans un entretien avec la chaîne de télévision libanaise Al Mayadine le 29 juillet 2012. Cette déclaration à la chaîne libanaise a été mal perçue par les «frères» de Ramid au sein de l'Association Al Karama que le ministre lui-même avait présidée avant d'être nommé à son actuel poste. Les responsables de l'association ont accusé Ramid de «renier son passé» de militant pour les droits de l'Homme et de laisser tomber les détenus qu'il défendait avant d'intégrer l'équipe gouvernementale.
Et à chaque fois que les ministres du PJD se trouvent dans un dilemme, ils imputent aux médias la responsabilité de leurs propres bourdes. C'est la voie choisie par Ramid pour se défendre. Il a accusé, tout bonnement, ces moyens de communication de «dénaturer» ses propos.
« Qu'il y ait détenus politiques au sens strict du terme fait encore débat, vu que les 65.000 détenus sont des prisonniers de droit commun y compris les personnes détenues dans les dossiers de la lutte contre le terrorisme… et en ce moment au moins, je ne me rappelle pas qu'il y a un détenu d'opinion », précise le communiqué du ministère. Et d'ajouter que Mustapha Ramid a planché juste après l'interview avec la chaîne libanaise sur l'étude des dossiers qui peuvent avoir une relation avec la détention politique, et ce en vue de préparer une liste « des détenus politiques » au Maroc.
Il y a quelques jours, le chef du gouvernement lui-même, Abdelilah Benkirane, avait dû présenter ses excuses à S.M le Roi Mohammed VI et à ses conseillers suite à un article paru dans le quotidien Assabah et dans lequel le chef du gouvernement déclarait qu'il n'existait aucune communication entre lui et les conseillers du Roi.
Benkirane s'est hâté de rectifier le tir en publiant un communiqué de presse via la MAP et dans lequel il a tenu à déclarer : « Je n'ai plus qu'à présenter mes excuses à Sa Majesté le Roi, et à travers lui à ses honorables conseillers, pour une offense non souhaitée et dont je serais responsable », a-t-il précisé.
Cette fois encore, Benkirane a imputé la responsabilité de son dérapage à un journaliste; en l'occurrence celui du quotidien Assabah. « Je suis au regret d'annoncer à l'opinion publique que l'article publié par le quotidien Assabah est rempli de calomnies et d'insinuations destinées à détruire cette coopération agissante entre institutions constitutionnelles, sous la conduite et la direction de Sa Majesté le Roi, que Dieu le protège ».