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Dans son interview, ce dernier a abordé la question des arrestations des généraux, l’assassinat de Boudiaf, le Hirak populaire qui en est, aujourd’hui, à sa 35ème semaine consécutive mais aussi l’éventuel départ de Gaïd Salah, ses conséquences et la légitimité du président par intérim, Ben Salah. L’ancien secrétaire général du plus vieux parti algérien s’est également exprimé sur la liberté de la presse et de la justice, sans oublier la loi sur les hydrocarbures et les gaz de schiste.
Sur la question du Sahara, il a souligné : «En vérité, je considère, d’un point de vue historique, que le Sahara est marocain et rien d’autre. Il a été amputé au Maroc au congrès de Berlin. Aussi, je pense que l’Algérie a versé pendant cinquante ans des sommes faramineuses à ce qui est appelé le Polisario et cette organisation n’a rien fait et n’est pas parvenue à sortir de l’impasse. La relation entre l’Algérie et le Maroc est plus grande que cette question. Je pense que la conjoncture est favorable car il y a l’élection d’un nouveau président en Tunisie, l’Algérie se dirige vers une élection et un changement de système, la Libye aussi vit une transformation. Tout cela peut concourir à relancer l’unité maghrébine comme l’ont voulu les vétérans du FLN et de tous les partis nationalistes, du Maroc, d’Algérie, de Tunisie et de toute l’Afrique du Nord. Je pense que la question du Sahara doit prendre fin et que l’Algérie et le Maroc doivent ouvrir leurs frontières et normaliser leurs relations. L’argent versé au Polisario, que ses membres dilapident depuis cinquante ans dans les hôtels de luxe, doit être restitué à Souk Ahras, El Bayadh, Tamanrassset et d’autres villes. C’est mon avis, même s’il pourrait déplaire à certains ».