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Mais voilà, il y a une autre grosse couleuvre tout aussi difficile à avaler. L'ONG, par qui le scandale est arrivé, a plagié, dans les termes et l'esprit, un autre rapport que le « Médiateur » se prépare à présenter à la presse vendredi prochain à Rabat. Ce rapport, intitulé « la Politique publique concernant la jeunesse», a également été piraté. Une récidive qui n'est pas passée inaperçue non plus aux yeux du « Médiateur pour la démocratie et les droits de l'Homme », lequel revendique la paternité pleine et entière de ce rapport. Pour rappel, le contenu de ce rapport avait déjà été mis sur le site électronique du « Médiateur » d’où « l'Observatoire Médias et jeunes » a piqué les termes de ce rapport. Dans ce rapport, le Médiateur établit une sorte de benchmarking des expériences internationales en matière de politique publique à l'égard de la jeunesse, décortiquant par la même occasion les budgets alloués par l'Etat marocain à la question de la jeunesse. Dans ce même rapport, les auteurs dressent le constat sur l'inexistence d'une politique publique intégrée au profit de la jeunesse marocaine. Parmi les expériences internationales citées, on en retrouve celles notamment des Nations unies (Pnud, Unicef, Unesco, etc), sans oublier celles accumulées par des pays européens qui passent pour des leaders en matière d'intérêt pour la question juvénile.
Devant cet acte de piraterie avéré, l'ONG incriminée n'a eu d'autre choix que de reconnaître son forfait. Dans un récent communiqué, dont copie est parvenue à « Libé », « l'Observatoire Médias et jeunes » a présenté des excuses publiques à la partie plaignante. « Suite à la parution du rapport intitulé. «La place des jeunes dans l'action gouvernementale et l'agenda parlementaire », dont le contenu a été dévoilé par plusieurs supports médiatiques, et suite aux investigations effectuées par le bureau de l'Observatoire sur le contenu de ce rapport, l'Observatoire, qui veille sur sa crédibilité au sein du tissu associatif, et devant ses partenaires et auprès de l'opinion publique (…) exprime ses vifs regrets et présente ses excuses à l'organisation le «Médiateur pour la démocratie et les droits de l'Homme», accueillant avec considération la disposition de cette dernière à coopérer avec l'Observatoire, notamment sur le volet de sa mise à niveau », peut-on lire dans la lettre d'excuses de l'Observatoire. Des excuses acceptées par l'ONG « Médiateur pour la démocratie et les droits de l'Homme ». Lequel décide de mettre cette pourtant grosse bourde sur le compte des « péchés de jeunesse ».