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C'est dans ce cadre que le département de la Jeunesse et des Sports a initié un débat national sur la jeunesse à travers tout le Maroc. Ainsi et à partir du 22 septembre courant, quelque 35.000 jeunes âgés de 18 à 25 ans, issus de différentes organisations se retrouveront au sein des Maisons de jeunes dans la perspective d'échanger et de répondre aux interrogations sur la vie sociale, économique et culturelle au Maroc.
Ce débat servira, par ailleurs, de base pour l'identification «des propositions d'amélioration et des principes directeurs devant guider la création et le fonctionnement du Conseil consultatif de la jeunesse et de l'action associative».Le ministère de la Jeunesse et des Sports précise que les jeunes souhaitant participer à ce grand dialogue national peuvent s'inscrire sur le site www.chababna.ma et déposer le formulaire dûment rempli et validé par leur association à la Maison de jeunes la plus proche de leur lieu de résidence. Une formule qui rappelle étrangement la campagne initiée par l'ex-ministre de la Jeunesse et des Sports, Moncef Belkayat, pour sonder les jeunes des différentes régions afin de collecter le maximum de données sur leurs attentes.
Ce nouveau débat national, qu'on espère être le bon, intervient à point nommé. Et pour cause, les jeunes Marocains représentent près du tiers de la population du pays et ce sont eux qui constitueront les futures compétences politiques et économiques qui assureront l’avenir du pays. Le Printemps arabe les a propulsés sur la scène politique, tant et si bien que les réformes qui ont suivi ont tenu compte de leurs revendications. Eux dont la voix et les revendications ont été jusque-là éparpillées et portées à travers des organisations estudiantines associatives voire syndicales, auront désormais un cadre officiel à même de les accompagner. C'est ainsi que la nouvelle Constitution a prévu la création d'un Conseil de la jeunesse et de l'action associative. Cette institution s’inscrit dans le cadre d'un système de démocratie participative et a pour objectif de réduire la fracture entre les jeunes et les partis politiques, de les impliquer dans la prise de décision et la gestion de la chose publique. Selon les articles 33 et 170 de la Constitution, il est appelé à faciliter l'émergence d'une nouvelle élite politique. Un objectif dont la réalisation est souvent freinée par une mentalité sclérosée. Preuve en est le quota réservé aux jeunes au Parlement qui est une initiative de l'Etat et non des directions des partis.
Par ailleurs, le discours Royal du 20 août dernier leur a accordé une place importante; eux qui «souhaitent l'émergence des conditions optimales à leur plein épanouissement et leur aptitude à prendre en charge les responsabilités. Ils ambitionnent légitimement une meilleure insertion sociale et professionnelle, notamment par un accès privilégié à l'emploi». Le Souverain a, par ailleurs, insisté sur la préparation d' «une stratégie globale qui mettrait fin à la dispersion des prestations fournies actuellement à notre jeunesse, et d'adopter une politique intégrée qui associe, dans une synergie et une convergence, les différentes actions menées en faveur des jeunes».