Les conformistes attachés aux valeurs de l’orthodoxie diront que pour se réapproprier son encéphale, l’ordi et tous les joujoux en son apesanteur sont à bannir illico presto, car ils anéantissent tout effort que ce formidable outil de mémorisation qu’est notre cerveau, développe pour consolider cette capacité à emmagasiner, récupérer et conserver des informations perçues.
Un bon livre donc, une chanson ou une poésie à apprendre dès lors qu’ils sont bien rabâchés, sont des pratiques que conventionneront vivement nos traditionalistes, histoire de vaincre un péché du moindre effort.
Mais en y ergotant un peu, qui de nos jours peut encore au regard de leur manipulation aisée, se permettre de se passer de ces outils des temps modernes, ennemis infaillibles de l’oubli qui permettent du miracle d’un seul click, bien des bourrages du crâne et facilitent, d’exemple, d’un agenda digital la remémoration d’un rendez-vous, l’écriture correcte grâce à un traitement de texte ou le calcul juste de la comptabilité ménagère ou d’entreprise et bien d’autres fonctions gérées par ces logiciels du lendemain ?
Imaginer se priver ne serait-ce qu’un jour pour ne pas dire un instant, d’Internet, de radio, de téléphone, d’ordi ou de télé ou tout objet à énergie créé par la société de consommation relèverait de la schizophrénie.
Bien difficile et même dans les lieux et endroits les plus reculés et orthodoxes de devenir, de cette modernité absurde, un abonné absent, pour peu que vous me passez cette expression appartenant déjà, à un temps jadis.