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Dans des recommandations adoptées à l'issue de ce Congrès, qui s'est déroulé du 26 au 29 mai à Tétouan et à Chefchaouen, les journalistes des deux rives ont également mis l'accent sur le droit d'accès à l'information.
La partie marocaine a appelé à l'accélération de la mise en œuvre du Code de la presse et demandé aux autorités d'abroger les peines privatives de liberté à l'encontre des journalistes.
Elle a, également, exprimé sa solidarité avec les journalistes des médias publics qui réclament davantage de liberté dans ce secteur et demandé à ce qu'ils bénéficient de meilleures conditions de travail pour leur permettre de contribuer à promouvoir et à renforcer la démocratie.
Les journalistes marocains ont, par ailleurs, appelé les médias nationaux et espagnols à faire preuve de responsabilité et de professionnalisme lors de la couverture des mouvements sociaux aussi bien au Maroc que dans le monde arabe.
La partie espagnole a, quant à elle, souligné que la liberté d'expression, le droit d'informer qui incombe aux journalistes et celui des citoyens d'être informés constituent des «garanties indispensables pour une véritable démocratie et l'un des fondements de l'Etat de droit».
«La valeur incontestable du droit d'informer et de la liberté d'expression (...) exige des journalistes et des médias leur implication effective» afin de contribuer aux réformes et sensibiliser les citoyens pour qu'ils s'impliquent dans la chose politique, ont souligné les journalistes espagnols.
Ils ont, en outre, exprimé leur soutien aux revendications de leurs confrères marocains d'un «journalisme libre et exercé exclusivement par des professionnels dans de bonnes conditions».
Co-organisé par l'Association de la presse marocaine (APM) basée à Tétouan, et l'Association de la presse du Campo de Gibraltar (APCG, Andalousie), sous le thème «Démocratie et moyens de communication», cette rencontre a été marquée par des conférences et tables-rondes animées par des experts, dont, côté marocain, l'ancien ministre de l'Information et acteur politique et associatif, Laarbi Messari et le journaliste Abdelhamid Jmahri, directeur de rédaction du quotidien Al Ittihad Al Ichtiraki, et côté espagnol, Juan Carlos Jiménez Laz, directeur de Onda Cadiz TV et Immaculada Ortega, secrétaire général de Commissions Ouvrières au Campo de Gibraltar.
Cette édition a été également marquée par des visites à certains projets réalisés dans le cadre de l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH) à M'diq, à l'ancienne médina de Tétouan et à l'usine de la société Water Mineral Chefchaouen, située à 11 km au nord de Chefchaouen.
Lors de ce Congrès, auquel a participé une vingtaine de journalistes espagnols et une trentaine de marocains, un vibrant hommage a été rendu à l'écrivain et journaliste tétouanais Abdelaziz Tribak.
La prochaine édition de ce Congrès, un espace d'échange et du dialogue entre les deux rives de la Méditerranée organisé alternativement chaque semestre au Maroc et en Espagne, se déroulera en octobre prochain dans la ville espagnole de Ronda (Cadix).
MAP
Khémisset
Réalisation de 86 projets de développement
Quelque 86 projets de développement ont été réalisés à Khémisset de janvier 2010 à janvier 2011, avec une enveloppe budgétaire estimée à 42,5 millions de dirhams (MDH), indique un bilan établi par le conseil provincial.
Selon ce bilan, présenté récemment lors d'une réunion du conseil de la province, ces projets portent sur les infrastructures routières, l'eau et l'électricité et l'aménagement de l'espace.
La réunion du conseil de la province a également été l'occasion d'adopter des accords de partenariat pour la mise à niveau urbaine de Khémisset et la réalisation d'autres projets d'infrastructure.
Le premier accord porte sur la réalisation d'un centre commercial pour sédentariser les marchands ambulants dans la ville de Tiflet, d'un coût estimé à 4 MDH, dont 2 MDH financés par l'Initiative nationale pour le développement humain, 1 MDH comme contribution du conseil provincial de Khémisset et 1 MDH du conseil provincial de Tiflet, qui s'engage également à mettre à disposition un lot de terrain pour la construction du centre.
Le second accord, signé entre le conseil provincial et l'agence du bassin du Bouregreg-Chaouia, porte sur l'étude relative à l'aménagement d'une décharge au centre Lamaaziz et aux communes avoisinantes dans le but de préserver la qualité de l'eau potable. Le troisième accord signé entre le conseil provincial de Khémisset et la commune Ait Ikou porte sur la construction d'un pont au Douar Ait Ali Hit Hammou Addi, avec une enveloppe budgétaire de 500.000 DH. Ce pont contribuera à désenclaver la commune.
Quant au 4ème accord, signé entre le conseil provincial, le ministère de la Jeunesse et des sports, la municipalité de Sidi Allal Al Bahraoui et les communes Ait Malak, Ait Ali Oulahcen et Boukhalkhal, il vise la création d'un centre d'estivage dans la forêt de Maâmora.
Le conseil a également adopté un accord pour la réalisation d'un passage au Douar Boulharmal dans la commune Al Kanzara, avec une enveloppe budgétaire de 1 MDH.
Le gouverneur de la province de Khémisset, Hassan Fatih, qui a présidé la réunion du conseil provincial, s'est félicité des réalisations accomplies, soulignant que le développement de cette province ne peut être réalisé qu'en conjuguant les efforts de tous les intervenants, notamment les élus, les autorités locales et les acteurs de la société civile.
Après avoir mis en exergue la teneur du discours Royal du 9 mars dernier, le gouverneur de la province a appelé toutes les potentialités locales à participer massivement au prochain référendum sur la révision constitutionnelle afin d'assurer plein succès au processus démocratique et moderniste initié par le Maroc.