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Les établissements concernés par cette décision sont : Ain Sebaa 1, Ain Sebaa 2, le centre de réforme et de rééducation Ain Sebaa, Ain Borja à Casablanca, Salé 2, El Arjat 1, El Arjat 2, la prison locale de Kénitra et de l'Oudaya à Marrakech, Tanger 1, Tanger 2, Tétouan, Ras El Ma et Bourkaiz à Fès.
Cette "mesure de protection" a été prise alors que les visites familiales dans les établissements pénitentiaires avaient repris à la mi-juillet, après quatre mois de suspension.
Depuis, le Maroc est confronté à une forte hausse des infections au Covid-19, avec plus de 1.000 cas enregistrés quotidiennement contre quelques dizaines au début de la pandémie.
Aucun bilan des contaminations en prison n'a été publié depuis avril par l'administration pénitentiaire qui faisait à l'époque état de 300 cas.
Un communiqué émanant de la DGPAR a, comme de coutume, démenti mercredi les "rumeurs" d'infection au sein de la plus grande prison du pays, située à Casablanca, soulignant que les informations faisant état de cas confirmés de contamination au Covid-19 parmi les pensionnaires de la prison locale d’Ain Sebaa I sont "dénuées de tout fondement".
Les autorités pénitentiaires confirment néanmoins des "cas de contamination enregistrés dans les rangs des fonctionnaires", mais affirment qu'ils ont été "contractés en dehors des établissements pénitentiaires".
Depuis l'apparition de l'épidémie début mars, les défenseurs des droits humains ont exhorté les autorités à libérer des détenus pour limiter les risques d'infection.
"Le surpeuplement carcéral figure parmi les problèmes chroniques dont souffrent les prisons marocaines", avec "l'augmentation continue" du nombre de détenus, passé de 74.039 à 86.384 entre 2015 et 2019, en lien avec un taux d'incarcération de 0,23%, "ratio parmi les plus élevés au monde", selon une récente note publiée par la DGAPR.