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Libé: Comment évaluez-vous la première édition du Festival Azalay ?
Zoubir Bouhout: Après ce que tout le monde a vu, trois jours durant, je dirai sans aucune peur d’être contredit : un franc succès. Rien à envier aux grands festivals, et pourtant nous ne sommes qu’à la première édition de cette manifestation artistique et culturelle. Ceci est dû essentiellement à une volonté ferme des partenaires qui ont cru à l’idée, puis au projet et à l’équipe qui est derrière ce projet. Le résultat était donc un succès. Une affiche garnie d’artistes de renom, trois scènes pleines de joie et de bonheur, un public assoiffé de la bonne musique, un débat profond et puis une sécurité et une discipline assurées, grâce aux forces de l’ordre qui ont été à la hauteur de ce Festival.
Quels ont été les moments phare de ce rendez-vous?
Bien évidemment, tous les axes sont importants, vu leur connotation et leur communication sur une facette de la culture africaine. Mais, pour cette première édition nous retiendrons surtout cette communion entre le célèbre chanteur ivoirien Alpha Blondy, qui a su, comme à son accoutumée, donner le meilleur de lui-même et entrer en synergie artistique et spirituelle avec le public présent. L’un des moments les plus en vue également, reste aussi la participation marocaine significative grâce aux groupes H-Kayne, Fnair, Mouloud et Mahmoud Meskaoui.
En dehors des scènes et des musiques qu’avait-il de particulier ?
Effectivement, outre ces moments de liesse collective exprimés par les dizaines de milliers de festivaliers de partout, on avait le défilé de mode du caftan marocain et du costume africain, le débat autour des relations culturelles maroco-africaines animé par des spécialistes reconnus et le concours de gastronomie africaine, organisé dans le village mis sur place devant le palais des congrès.
Pourquoi miser sur ce créneau des musiques d’Afrique ?
Nous avons puisé dans l’histoire de notre cité d’abord, autrefois centre d’escale préféré et incontournable des caravanes en provenance ou/et en partance vers Tombouctou et Oudenni. Les musiques africaines pourront ainsi nous démarquer des autres festivals et nous offrir la possibilité de mettre en synergie arts et efforts culturels pour le rapprochement entre les pays africains. Et cela va sans dire aussi que ce penchant culturel renforce le profil de la destination, et n’est pas sans susciter l’engouement des touristes étrangers.
Et l’avenir ?
Nous avons relevé le défi d’organiser d’abord cette première édition et traduire dans les faits un rêve et une idée. Mais, désormais, nous avons la responsabilité d’assurer la continuité et d’améliorer le programme artistique, d’inviter davantage de stars, d’étendre la participation des pays subsahariens et de corriger les erreurs du démarrage. Vivement la deuxième édition!
Zoubir Bouhout: Après ce que tout le monde a vu, trois jours durant, je dirai sans aucune peur d’être contredit : un franc succès. Rien à envier aux grands festivals, et pourtant nous ne sommes qu’à la première édition de cette manifestation artistique et culturelle. Ceci est dû essentiellement à une volonté ferme des partenaires qui ont cru à l’idée, puis au projet et à l’équipe qui est derrière ce projet. Le résultat était donc un succès. Une affiche garnie d’artistes de renom, trois scènes pleines de joie et de bonheur, un public assoiffé de la bonne musique, un débat profond et puis une sécurité et une discipline assurées, grâce aux forces de l’ordre qui ont été à la hauteur de ce Festival.
Quels ont été les moments phare de ce rendez-vous?
Bien évidemment, tous les axes sont importants, vu leur connotation et leur communication sur une facette de la culture africaine. Mais, pour cette première édition nous retiendrons surtout cette communion entre le célèbre chanteur ivoirien Alpha Blondy, qui a su, comme à son accoutumée, donner le meilleur de lui-même et entrer en synergie artistique et spirituelle avec le public présent. L’un des moments les plus en vue également, reste aussi la participation marocaine significative grâce aux groupes H-Kayne, Fnair, Mouloud et Mahmoud Meskaoui.
En dehors des scènes et des musiques qu’avait-il de particulier ?
Effectivement, outre ces moments de liesse collective exprimés par les dizaines de milliers de festivaliers de partout, on avait le défilé de mode du caftan marocain et du costume africain, le débat autour des relations culturelles maroco-africaines animé par des spécialistes reconnus et le concours de gastronomie africaine, organisé dans le village mis sur place devant le palais des congrès.
Pourquoi miser sur ce créneau des musiques d’Afrique ?
Nous avons puisé dans l’histoire de notre cité d’abord, autrefois centre d’escale préféré et incontournable des caravanes en provenance ou/et en partance vers Tombouctou et Oudenni. Les musiques africaines pourront ainsi nous démarquer des autres festivals et nous offrir la possibilité de mettre en synergie arts et efforts culturels pour le rapprochement entre les pays africains. Et cela va sans dire aussi que ce penchant culturel renforce le profil de la destination, et n’est pas sans susciter l’engouement des touristes étrangers.
Et l’avenir ?
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