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Vingt-trois ans après, le Maroc reconquiert le football continental : Deux CAN pour le prix d’une

Lundi 31 Janvier 2011

Vingt-trois ans après, le Maroc reconquiert le football continental : Deux CAN pour le prix d’une
La Confédération africaine de football vient d’attribuer au Maroc  l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations 2015, alors  que celle de 2017 est revenue à l’Afrique du Sud. Les deux pays étaient en lice pour cette organisation comme lors de la Coupe du monde 2010. Par la même occasion, l’instance africaine, réunie samedi à Lubumbashi (RD Congo),  s’est montrée encore plus généreuse en attribuant également au Royaume l'organisation de l'édition 2013 de la Coupe d'Afrique des nations de football des moins de 17 ans.
La 9ème édition de la CAN des moins de 17 ans avait été organisée, du 8 au 22 janvier dernier au Rwanda, et remportée par le Burkina Faso. On se rappelle que  le Maroc avait accueilli et remporté la CAN-1997 des moins de 17 ans. Après les déceptions de ses précédentes candidatures en CAN et  en Coupe du monde, le Maroc avait pris tout son courage en main et opté pour l’organisation de l’événement footballistique africain par excellence, la fête du foot du continent, à savoir, la CAN.
Une délégation forte d’une centaine de personnes était arrivée à Lubumbashi, après presque dix heures de vol et escale pour défendre le dossier marocain. Officiels, conseillers du ministre de la Jeunesse et des Sports et ceux du président de la FRMF, ex-gloires du football national, journalistes et autres invités ont fait le déplacement pour soutenir la candidature marocaine qui semblait acquise dès le départ de l’aéroport Mohammed V. La confiance et la sérénité régnaient et une ambiance bon enfant s’était installée au sein d’une délégation où l’absence de Naybet et de Mustapha Hajji, tous deux membres du comité de soutien, s’est fait sentir.
Après une longue attente, puisque le bureau exécutif de la CAF avait plusieurs points à traiter dans son ordre du jour, les deux pays étaient invités à exposer leurs dossiers respectifs. La délégation sud- africaine, conduite par Jordan, président du Comité d’organisation du Mondial 2010, semblait très confiante et restreinte par rapport à celle du Maroc et fut la première à défendre sa candidature. Le bureau exécutif de la CAF, réduit à sept membres en plus du président pour différentes raisons, a voté à l’unanimité en faveur du Maroc. Vote considéré somme toute logique lorsqu’on sait que l’Afrique du Sud vient d’organiser la Coupe du monde 2010 et qu’elle  avait accueilli l'édition de 1996.
Le dossier du Maroc  était presque parfait dans la mesure où il répondait à toutes les conditions requises par la CAF. Le pays dispose d’une infrastructure sportive moderne répondant aux normes internationales. Plusieurs stades ont été construits ou sont en cours. Il s’agit des Stades de Fès, Marrakech, Tanger ou encore celui d’Agadir. Sans oublier les Complexes de Casablanca et Rabat.
L’infrastructure communicationnelle n’est pas en reste. Les services télécoms et les compétences dans ce domaine au Maroc sont tellement développés que des pays africains sollicitent notre pays pour moderniser leur secteur.
Le Maroc dispose aussi d’un réseau autoroutier, aéroportuaire et de ferroviaire, desservant toutes les villes  où devraient se dérouler   les rencontres de la CAN. Il va sans dire que du côté de la capacité et la qualité hôtelière, le Maroc passe pour être l’un des meilleurs en Afrique. Il faut dire aussi que les joueurs africains évoluant dans les clubs européens aimeraient bien jouer dans un climat favorable et un espace de proximité. Bref, une désignation bien méritée. Cependant, il ne faut pas dormir sur ses lauriers, et s’abstenir de tout excès de zèle. Il faut, pieds sur terre, se préparer sérieusement, dès maintenant pour faire de cet événement non seulement une fête de football, mais également l’occasion de démontrer qu’on est capables d’organiser une compétition mondiale. Pour ce faire, il faut faire appel aux compétences requises, loin de tout copinage, clientélisme ou esprit de clan. Et ce ne sont sûrement pas les compétences qui manquent parmi nos cadres. Et c’est l’un des atouts qu’il faut aussi exploiter pour une meilleure organisation et pour donner une bonne image de la capacité et la volonté de toute une nation.

LUBUMBASHI : KAMAL MOUNTASSIR

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