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Selon l’agence espagnole Europa Press qui a rapporté cette information, les sénateurs ont insisté sur la nécessité de mettre en place « une politique d'Etat » en ce qui concerne la question du Sahara; laquelle politique dépasse les controverses et les affrontements partisans « qui ne favorisent en rien la solution politique requise ». L’on sait que la question du Sahara a suscité des divergences de points de vue entre les partis qui forment le gouvernement espagnol, à savoir le PSOE et Unidas-Podemos.
Les dirigeants et les députés de ce parti d'extrême gauche ont multiplié les déclarations et les gestes hostiles et haineux contre le Maroc mettant le gouvernement présidé par Pedro Sanchez dans l’embarras.
Ainsi, des députés de Podemos ont-ils appelé Joe Biden à révoquer la décision de Donald Trump par laquelle les Etats-Unis reconnaissent la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara. Et il ne faut pas oublier qu’en février 2020, un dénommé Nacho Álvarez (Podemos), secrétaire d'Etat aux droits sociaux au sein du gouvernement présidé par Pedro Sanchez, avait reçu dans son bureau à Madrid, une délégation de la chimérique RASD conduite par la prétendue «ministre sahraouie des affaires sociales».
Pis encore, ce responsable espagnol avait publié les photos de cette rencontre avec les séparatistes sur son compte Twitter et il s'était également félicité de cette rencontre allant même jusqu’à exprimer son soutien au mouvement séparatiste.
Tous ces faits ont jeté un sérieux coup de froid entre Rabat et Madrid. Le quotidien espagnol ABC avait déjà mis l’accent sur cela en janvier dernier en écrivant : «Ce n'est un secret pour personne que le positionnement de Podemos sur une question aussi sensible que le Sahara n'a pas contribué à améliorer les relations bilatérales avec le Maroc à un moment aussi difficile que celui de la crise migratoire aux Canaries».
Par ailleurs, l’agence espagnole a affirmé que «la motion approuvée souligne qu'une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable est essentielle, conformément aux résolutions des Nations unies, dans le cadre des principes et buts de la Charte des Nations unies, faisant appel à la responsabilité de toutes les parties pour la recherche d’une solution avec une approche multilatérale et constructive».
Dans ce sens, les sénateurs, selon Europa Press, ont jugé nécessaire la «reprise des négociations permanentes, crédibles et constructives sous la direction des Nations unies et d'un nouvel envoyé personnel du Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres», ainsi que la mise en place d’une «feuille de route effective, avec des objectifs concrets et des délais clairs», tout en soulignant que «le dialogue, la négociation et l'accord menés de bonne foi et de manière constructive, conformément au droit international et aux résolutions de l'ONU, sont le seul moyen de parvenir à la paix, à la coexistence, à la confiance, à la sécurité et au progrès économique et social dans la région».
Les sénateurs espagnols ont également exprimé leur intime conviction qu’une solution de ce conflit artificiel est «fondamentale pour la coopération régionale entre les pays du Maghreb, la stabilité, la sécurité et la prospérité de la région, qui sont vitales pour la Méditerranée, pour l'Espagne et, par conséquent, pour l'ensemble de l'Europe ». Par contre, certains sénateurs ont défendu l’idée que l’Espagne reste « la puissance administrante » du territoire du Sahara marocain.
Il y a lieu de rappeler que les pantins du Polisario ont mis l’accent récemment sur cette idée, mais la réponse du gouvernement de Pedro Sanchez était fort claire et avait mis fin à ce débat. «L'Espagne n'apparaît pas en tant que puissance administrante sur la liste des territoires non autonomes des Nations unies, ni sur les rapports annuels du Secrétaire général des Nations unies sur le Sahara occidental ni sur aucune des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU», a souligné le gouvernement espagnol dans une lettre répondant à des questions posées par le parti de droite, Ciudadanos. Et de préciser : ««L'Espagne se considère dégagée de toute responsabilité internationale en ce qui concerne l'administration du Sahara depuis la lettre adressée le 26 février 1976 par le représentant permanent de l'Espagne auprès des Nations unies au Secrétaire général de l'Organisation des Nations unies».
Mourad Tabet