-
Construction : Hausse des ventes de ciment de 11,3% à fin octobre
-
AIF 2025 à Rabat : L’Afrique mise sur l’investissement privé pour catalyser sa croissance
-
Les infrastructures de marchés financiers maintiennent leur résilience
-
Fruits et légumes : Maroc Fruit Board lance la campagne export 2025/2026
-
Marrakech : Signature d'un accord entre le Maroc et l’AMSG pour renforcer la gouvernance minière africaine
Ce besoin est calculé sur la base du reliquat de financement du déficit budgétaire et les arriérés du Trésor, estimés par la loi de Finances (LF-2022) à 61,2 MMDH, et du reliquat cumulé des tombées du Trésor restantes à fin 2022 de 70,5 MMDH, dont 54,2 MMDH sur le marché intérieur et 16,3 MMDH sur le marché extérieur, précise AGR dans son "Budget Focus – Fixed income" du mois d'avril.
Selon la LF-2022, et tenant compte d'un recours exclusif au marché intérieur au cours d'avril dernier, l'argentier de l'Etat devrait couvrir 37,1 MMDH de son besoin de financement brut sur le marché extérieur. Le reliquat de 94,5 MMDH serait satisfait sur le marché domestique, soit plus que 70%, rapporte la MAP.
Par conséquent, le besoin de financement intérieur brut par mois ressort à 11,8 MMDH, en baisse par rapport au mois précédent. Ce niveau pourrait induire une légère volatilité des taux primaires durant le reste du T2-22.
"En dépit de la maîtrise du déficit budgétaire durant ces quatre premiers mois ainsi que du maintien du taux directeur de Bank Al-Maghrib à 1,5%, nous avons assisté à une nouvelle orientation haussière des taux au sein des compartiments primaire et secondaire", soulignent les analystes d'AGR.
A l'origine de cette situation, un recours quasi-exclusif du Trésor au marché domestique en raison du retard d'exécution des financements extérieurs, les anticipations inflationnistes des investisseurs ramenant les taux obligataires réels en territoire négatif (à fin avril 2022, l'inflation a frôlé les 6%, un plus haut de plus de 25 ans) et enfin, une faible demande des investisseurs lors des dernières séances d'adjudication impactée en partie par la baisse de l'actif sous gestion sur le marché obligataire à fin avril 2022.









Les infrastructures de marchés financiers maintiennent leur résilience


