
Comme prévu, et à l’appel des syndicats de l’enseignement, affiliés à la FDT et la CDT, le personnel de l’Education nationale a fait grève hier dans les établissements scolaires du Royaume.
Le sit-in de protestation organisé en parallèle devant le siège du ministère de l’Education nationale à Rabat a connu une présence massive des enseignants qui ont bravé le mauvais temps pour protester contre la situation du secteur qui ne cesse de se détériorer et pour faire entendre leurs voix.
Dans leurs interventions respectives, les secrétaires généraux des deux syndicats, Abdelaziz Ioui et Allal Belarbi, ont dénoncé la politique gouvernementale poursuivie dans le secteur, l’attaque acharnée sur les libertés syndicales et les prélèvements illégaux sur les salaires des fonctionnaires grévistes. Ce débrayage, ont-ils tenu à souligner, a été décidé pour mettre en place une véritable réforme de l’enseignement et défendre le système éducatif que tout le monde qualifie de défaillant.
Ils ont saisi cette occasion pour appeler le gouvernement à activer les dispositions de l’accord du 26 avril 2011 relatif au dialogue social, un dialogue qui, depuis l’investiture de l’Exécutif, s’est transformé en séances d’écoute et une fuite en avant pour gagner plus de temps.
Ce sit-in a été marqué par l’interdiction aux deux centrales d’ériger une tribune sur les lieux de la manifestation.
Le sit-in de protestation organisé en parallèle devant le siège du ministère de l’Education nationale à Rabat a connu une présence massive des enseignants qui ont bravé le mauvais temps pour protester contre la situation du secteur qui ne cesse de se détériorer et pour faire entendre leurs voix.
Dans leurs interventions respectives, les secrétaires généraux des deux syndicats, Abdelaziz Ioui et Allal Belarbi, ont dénoncé la politique gouvernementale poursuivie dans le secteur, l’attaque acharnée sur les libertés syndicales et les prélèvements illégaux sur les salaires des fonctionnaires grévistes. Ce débrayage, ont-ils tenu à souligner, a été décidé pour mettre en place une véritable réforme de l’enseignement et défendre le système éducatif que tout le monde qualifie de défaillant.
Ils ont saisi cette occasion pour appeler le gouvernement à activer les dispositions de l’accord du 26 avril 2011 relatif au dialogue social, un dialogue qui, depuis l’investiture de l’Exécutif, s’est transformé en séances d’écoute et une fuite en avant pour gagner plus de temps.
Ce sit-in a été marqué par l’interdiction aux deux centrales d’ériger une tribune sur les lieux de la manifestation.