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"Comme solution de sortie de crise pragmatique, ma délégation réitère son soutien à l’initiative marocaine d’autonomie dansla région du Sahara qui repose sur l'édification d'une société démocratique et moderne, fondée sur l'Etat de droit, leslibertés individuelles et collectives et le développement économique et social dans le respect de la souveraineté du Royaume", a souligné la représentante du Sénégal à cette réunion. "En tant que communauté internationale, nous devons nous aligner derrière le Secrétaire général des Nations unies, son prochain Envoyé personnel, une fois nommé, et le Conseil de sécurité, dans le processus de recherche d’une solution politique négociée et durable au différend régional sur le Sahara marocain, en gardant à l’esprit le potentiel inestimable d’une issue définitive à ce différend, non seulement en termes de coopération et de développement, mais aussi de prise en charge des importants défis quise posent à la région et au Sahel", a souligné la diplomate sénégalaise
Une telle solution "permettrait également de trouver une issue heureuse et définitive à la situation humanitaire dans les camps de Tindouf", a-t-elle ajouté. "Nous exhortons les parties à rester mobilisées dans la dynamique constructive insufflée par les deux tables rondes de Genève pour accompagner le processus politique engagé par les Nations unies jusqu’à son aboutissement", a encore souligné la diplomate sénégalaise, ajoutant que son pays réitère son soutien au processus mené sous les auspices exclusifs des Nations unies, sur la base des résolutions adoptées par le Conseil de sécurité de l’ONU depuis 2007, y compris la résolution 2494 adoptée le 30 octobre 2019, qui souligne la nécessité de progresser vers une solution politique réaliste, pragmatique, durable et basée sur le compromis, pour le règlement de la question du Sahara marocain.
La Côte d’Ivoire a, elle aussi, réaffirmé, vendredi devant la 4ème Commission de l’Assemblée générale de l’ONU, son appui à l’initiative d’autonomie au Sahara proposée par le Maroc qui "vise à parvenir à une solution politique négociée et mutuellement acceptable, basée sur le réalisme telle que recommandée par les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité". Intervenant devant les membres de la Commission, l’ambassadeur représentant permanent adjoint de la Côte d’Ivoire à l’ONU, Desire Wulfran Ipo, a également tenu à saluer le nouveau modèle de développement au Sahara lancé par le Maroc depuis 2015 "en vue d’une autonomisation politique, économique, sociale et culturelle de la population" de la région du Sahara marocain. Le diplomate ivoirien a également souligné que "la paix et la stabilité dansla région du Sahel dépendent en grande partie du règlement définitif du différend sur le Sahara", affirmant qu’"une issue politique acceptée par tous à cette question, offrirait des perspectives de coopération plus large aux Etats de la région, dans le cadre de l’Union du Maghreb arabe".
Il a, à cet égard, renouvelé le plein soutien de la Côte d’Ivoire au processus politique mené sous l’égide exclusive des Nations unies, saluant la détermination de l’ONU à trouver "une solution politique mutuellement acceptable et négociée, fondée sur le réalisme et un esprit de compromis, comme l’ont recommandé les 16 résolutions du Conseil de sécurité adoptées depuis 2007" notamment la résolution 2494. Le diplomate ivoirien a également salué «la bonne tenue en Suisse de deux tables rondes»sur la question du Sahara marocain, "qui ont enregistré la participation du Maroc, de l’Algérie, de la Mauritanie, et du Polisario", notant avec satisfaction "leur engagement à prendre part à une troisième table ronde".
A la lumière de ces avancées, a-t-il dit, la Côte d’Ivoire exhorte «les parties prenantes à maintenir cette dynamique positive etsouhaite que le prochain Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations unies pour le Sahara inscrive ses actions dansla continuité de celles de son prédécesseur». La Côte d’Ivoire «exhorte à nouveau toutesles parties prenantes au différend sur le Sahara à s’approprier le processus politique en cours en vue de parvenir à une solution politique réaliste, pragmatique, durable et basée sur le compromis», a conclu le diplomate. Idem pour la Gambie qui a réaffirmé, devant la 4ème Commission de l'Assemblée générale de l’ONU, son soutien à la marocanité du Sahara et son "ferme appui" à l’initiative d’autonomie, qui constitue une solution "sérieuse et de compromis" pour ce différend régional.
"La Gambie réaffirme son ferme appui à l'initiative marocaine d'autonomie, qui, pour nous, constitue une solution de compromis sérieuse et viable pour résoudre ce différend régional et contribuer à terme à la sécurité et à la stabilité de la région du Sahel", a déclaré l’ambassadeur représentant permanent de la Gambie à l’ONU, Lang Yabou. M. Yabou a affirmé que son pays estime que l'initiative d'autonomie présentée par le Maroc en 2007 répond également aux normes internationales et au principe d'autodétermination. Le diplomate gambien a égalementsouligné que "toute discussion crédible sur le Sahara marocain doit prendre en considération la souveraineté et l’intégrité territoriale du Maroc, en particulier dans l’élaboration d’une approche constructive et durable pour résoudre ce différend". "La Gambie reconnaît les efforts crédibles fournis par le Royaume du Maroc à cet égard et se tient prête à appuyer ses efforts dansla quête de la paix et de la stabilité dans la région", a assuré M. Yabou, faisant observer devant la Commission que la Gambie a inauguré le 7 janvier dernier un "consulat général dans la ville marocaine de Dakhla, en vue de renforcer les relations diplomatiques entre la Gambie et le Maroc". "Nous continuons d’encourager toutes les autres parties prenantes (…) à fournir des efforts positifs pour mener de l’avant le processus politique en cours", a encore souligné le diplomate gambien, soulignant que la tenue des deux tables rondes de Genève, avec la participation de toutes les parties concernées(Maroc, Algérie, Mauritanie, Polisario) constitue "un développement positif". Il s’est aussi déclaré encouragé par l'accord donné par l’ensemble des participants pour se réunir pour une troisième table ronde similaire.
"Noussommes convaincus que la poursuite de ce dialogue politique donnera d’excellentsrésultats pour résoudre ce différend régional", a-t-il dit, tout en affirmant que la participation des vice-présidents des deux régions du Sahara marocain au séminaire régional du C24 à Grenade en juin 2019, constitue "un signe d’engagement" dans le dialogue politique. Le Chili et le Costa Rica se sont, eux aussi. déclarés, vendredi devant la 4ème Commission de l'Assemblée générale de l’ONU, en faveur d’une solution politique mutuellement acceptable à la question du Sahara marocain. Intervenant devant la Commission, l’ambassadeur du Chili à l’ONU a souligné "l'importance pour toutes les parties de renouveler leur engagement à avancer dans le processus politique en vue des négociations futures, en tenant compte de la recommandation selon laquelle la vision réaliste et l'esprit de compromis sont des éléments essentiels pour aller de l’avant".
Il a également estimé que la résolution de ce différend régional de longue date "contribuera sans aucun doute à renforcer la stabilité et la sécurité dans la région, qui fait actuellement face à des menaces croissantes, et qui, à l’instar de toutes les autres régions du monde, a également été impactée par la pandémie de Covid-19 dans ses différentes manifestations". De son côté, la représentante permanente adjointe du Costa Rica à l’ONU a souligné que son pays "continue de plaider en faveur d’une solution politique, juste, durable et acceptable par toutesles parties" au différend Sahara marocain conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale.