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Par ailleurs, le président français qui ne connaît que trop l’Algérie pour y avoir passé, un stage à l’ENA (Ambassade de France), huit mois durant dans les années 70, refusait très élégamment de se laisser entraîner en terrain glissant et s’esquivait avec délicatesse d’une question bien tendancieuse du quotidien l’Expression, qui accusait «l’armée marocaine de terrible répression» en répondant : «Le conflit du Sahara dure depuis trop longtemps. Il faut que les hostilités s’arrêtent et que les résolutions des Nations unies soient respectées.»
D’aucuns attendaient avec impatience et appréhension cette visite d’Etat du président François Hollande à Alger en la qualifiant d’évènement majeur. Si sur le plan économique (construction d’une usine Renault) et politique (repentance sur une histoire commune dont les plaies ont du mal à cicatriser), il y a lieu de nourrir quelques espoirs, diplomatiquement l’Algérie n’a pas eu les résultats escomptés et plus particulièrement sur la question du Sahara marocain. Le chef de l’Etat français n’a, tout au long de sa tournée, fait que confirmer les positions de son pays sur bon nombre de dossiers tant bilatéraux que multilatéraux dont celui de nos provinces du Sud.
Au jeu des questions-réponses, c’est donc avec brio qu’il aura gagné son pari face à El Watan, El Khabar et surtout l’Expression malgré le fait qu’il ait évolué sur un terrain miné.
François Hollande s’est toujours exprimé au nom de la France et il a fait montre d’un courage politique et d’une perspicacité qui l’honorent tout en remettant les pendules à l’heure face à tous ceux qui croyaient que le commerce pouvait avoir prééminence sur les principes et l’amitié.
Aussi ne peut-on que dire, quand il répond aux journalistes sur une question sur le Sahara marocain suffisamment orientée dans le sens d’une prise de position défavorable au Maroc au prétexte d’avoir une attitude plus équilibrée pour pouvoir influer sur le règlement de ce dossier, il a été on ne peut plus clair et sans ambages: « La France est pleinement consciente de l’enjeu que représente la question sahraouie pour les populations concernées, pour le Maroc et pour l’Algérie. Elle soutient une solution négociée et mutuellement acceptable, conformément aux résolutions et paramètres clairement définis par le Conseil de sécurité; le réalisme et l’esprit de compromis doivent permettre de parvenir à une solution politique à ce différend qui n’a que trop duré. La France est disponible pour aider les parties à progresser vers une solution » Dont acte !
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