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Si l'on ne joue pas, on ne gagne pas. Mais on ne perd pas non plus. Ceux qui ont déjà joué seraient moins enclins à retenter l'expérience, et ce, même si elle s'est avérée couronnée de succès. Une étude américaine révèle que généralement, nous serions réfractaires à nous lancer dans une seconde aventure risquée, quel que soit le résultat de la première.
"Vous ne m'aurez pas deux fois !" Non, on ne vous aura pas deux fois. Et d'ailleurs, même si vous avez obtenu le billet gagnant du jour, vous aurez de la peine à imaginer pouvoir gagner une seconde fois.
S'engager dans une nouvelle carrière, partir à l'aventure, bref, prendre un véritable risque : ce n'est pas commun pour tout le monde. Si certains se complaisent désormais dans la sérénité et la continuité, c'est qu'ils ont peut-être vécu un événement imprévu dans le passé, agissant comme un "traumatisme". On peut imaginer facilement qu'une expérience négative provoque une certaine retenue, en revanche les études admettaient jusque-là que l'euphorie d'un succès pousserait à reprendre un risque. Et pourtant...
Une étude de la Case Western Reserve University de Cleveland, affirme que les personnes ayant dernièrement connu des surprises, bonnes ou mauvaises, seraient plus prudentes que les autres. Pour Heath Demaree, responsable de cette étude, il n'y a rien de surprenant : "On sait que face à un événement inattendu, un animal stoppe son action, s'immobilise et regarde vers le stimulus surprenant pour remettre à jour ses connaissances sur la façon dont le monde fonctionne, décrypte le psychologue. Notre travail montre qu'une situation impromptue pousse également les gens à réduire leur prise de risque". Avant d'arriver à ces résultats, les scientifiques se sont posé la question suivante : l'état émotionnel d'une personne est-il déterminant dans sa prise de risques ? Pour y répondre, les chercheurs ont procédé à une expérience sur un échantillon de personnes volontaires. Ils ont commencé par créer trois jeux vidéos "d'argent" : le premier proposait de grosses sommes d'argent en cas de victoire, mais n'était gagnant que dans 13% des cas. Le second n'était rentable que 50% du temps, avec des sommes moyennes et le troisième donnait vainqueur 87 fois sur cent, en ne rapportant que de petits montants. Les scientifiques ont donné ensuite 50 dollars fictifs à chacun des candidats, ce qui leur permettait de jouer 25 fois cette somme d'argent dans les trois jeux.
Bien que les dollars ne soient que fictifs, les participants se sont montrés très coopérants. Ils ont d'abord été séparés en deux groupes. Le premier groupe, composé de 59 personnes, était face au premier jeu avec la plus faible probabilité de succès : ils avaient parfois la bonne surprise de toucher le pactole. Le second, dont les 85 membres testaient les deux autres jeux, subissaient de lourds échecs inattendus.
Après chacun de leurs essais, les joueurs étaient soumis à un questionnaire destiné à révéler leur état émotionnel, leur humeur et leur envie de prendre des risques. Les volontaires ont alors déclaré préférer jouer la carte de la prudence, tant après avoir subi de cuisants échecs, qu'après avoir touché le jackpot. Les scientifiques en ont conclu que c'est la répétition d'événements surprenants, tant positifs que négatifs, qui refroidit le goût du risque.
"Vous ne m'aurez pas deux fois !" Non, on ne vous aura pas deux fois. Et d'ailleurs, même si vous avez obtenu le billet gagnant du jour, vous aurez de la peine à imaginer pouvoir gagner une seconde fois.
S'engager dans une nouvelle carrière, partir à l'aventure, bref, prendre un véritable risque : ce n'est pas commun pour tout le monde. Si certains se complaisent désormais dans la sérénité et la continuité, c'est qu'ils ont peut-être vécu un événement imprévu dans le passé, agissant comme un "traumatisme". On peut imaginer facilement qu'une expérience négative provoque une certaine retenue, en revanche les études admettaient jusque-là que l'euphorie d'un succès pousserait à reprendre un risque. Et pourtant...
Une étude de la Case Western Reserve University de Cleveland, affirme que les personnes ayant dernièrement connu des surprises, bonnes ou mauvaises, seraient plus prudentes que les autres. Pour Heath Demaree, responsable de cette étude, il n'y a rien de surprenant : "On sait que face à un événement inattendu, un animal stoppe son action, s'immobilise et regarde vers le stimulus surprenant pour remettre à jour ses connaissances sur la façon dont le monde fonctionne, décrypte le psychologue. Notre travail montre qu'une situation impromptue pousse également les gens à réduire leur prise de risque". Avant d'arriver à ces résultats, les scientifiques se sont posé la question suivante : l'état émotionnel d'une personne est-il déterminant dans sa prise de risques ? Pour y répondre, les chercheurs ont procédé à une expérience sur un échantillon de personnes volontaires. Ils ont commencé par créer trois jeux vidéos "d'argent" : le premier proposait de grosses sommes d'argent en cas de victoire, mais n'était gagnant que dans 13% des cas. Le second n'était rentable que 50% du temps, avec des sommes moyennes et le troisième donnait vainqueur 87 fois sur cent, en ne rapportant que de petits montants. Les scientifiques ont donné ensuite 50 dollars fictifs à chacun des candidats, ce qui leur permettait de jouer 25 fois cette somme d'argent dans les trois jeux.
Bien que les dollars ne soient que fictifs, les participants se sont montrés très coopérants. Ils ont d'abord été séparés en deux groupes. Le premier groupe, composé de 59 personnes, était face au premier jeu avec la plus faible probabilité de succès : ils avaient parfois la bonne surprise de toucher le pactole. Le second, dont les 85 membres testaient les deux autres jeux, subissaient de lourds échecs inattendus.
Après chacun de leurs essais, les joueurs étaient soumis à un questionnaire destiné à révéler leur état émotionnel, leur humeur et leur envie de prendre des risques. Les volontaires ont alors déclaré préférer jouer la carte de la prudence, tant après avoir subi de cuisants échecs, qu'après avoir touché le jackpot. Les scientifiques en ont conclu que c'est la répétition d'événements surprenants, tant positifs que négatifs, qui refroidit le goût du risque.