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«On ne veut pas que cette réunion soit une réédition des rencontres précédentes. Nous espérons un soutien fort de tous les pays amis de la Syrie et une reconnaissance de notre coalition», a déclaré à la MAP Abdel Basset Sayda, membre du bureau politique du Conseil national syrien et membre de la Coalition nationale syrienne.
Le représentant de l’opposition syrienne a tenu à saluer les efforts diplomatiques inlassables du Royaume du Maroc, qui préside actuellement le Conseil de sécurité de l’ONU, ainsi que le soutien humanitaire aux réfugiés syriens en Turquie et en Jordanie décidé par SM le Roi Mohammed VI.
«Nous apprécions à sa juste valeur le soutien du Maroc: Roi, gouvernement et peuple pour le triomphe de la cause du peuple syrien», a ajouté ce responsable.
L’opposition syrienne souhaite également une reconnaissance en tant que représentante légitime et unique du peuple syrien.
«Nous attendons que la conférence de Marrakech reconnaisse pleinement la Coalition nationale de l’opposition syrienne en tant que représentant légitime et unique du peuple syrien», a affirmé pour sa part George Sabra, président du Conseil national syrien et vice-président de la Coalition nationale syrienne (CNS).
L’opposition syrienne veut aussi obtenir la levée de l’embargo sur les armes imposé par l’Union européenne à l’encontre de son aile armée afin de lui permettre d’acquérir des missiles anti-aériens pour mettre en place une zone d’exclusion aérienne à l’intérieur du sol syrien et assurer ainsi sa protection contre les forces du régime Al Assad, a affirmé pour sa part un porte parole de la coalition syrienne.
Outre le volet politique, les 124 délégations représentant des Etats et des organisations internationales et régionales plancheront sur les moyens de mobiliser l’aide internationale en faveur des réfugiés syriens.
Selon ce même porte-parole, les zones libérées sur le territoire syrien ont besoin de pas moins de 500 millions de dollars par mois pour y assurer la continuité des prestations publiques, sans compter la charge qui pèse sur les pays d’accueil des réfugiés syriens.
Selon des sources diplomatiques, la conférence de Marrakech, la 4ème après celles de Tunis (février 2012), d’Istanbul (avril 2012) et de Paris (juillet 2012), devrait être sanctionnée par une déclaration dans laquelle les amis du peuple syrien annonceraient un plan d’aide et s’exprimeraient sur un statut à accorder à la Coalition de l’opposition syrienne déjà reconnue par Washington en tant que “représentante légitime” des Syriens.