-
Omar Hilale : Les Visions de SM le Roi et du Souverain jordanien se rejoignent pour un Moyen-Orient pacifique et de coexistence pour tous les Etats
-
SM le Roi nomme Hicham Balaoui, Procureur général du Roi près la Cour de cassation, Président du Ministère public
-
Le Souverain reçoit trois nouveaux membres du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire
-
69e anniversaire des FAR : Une institution résolument engagée sur la voie de la modernisation

Rappelons que la polyarthrite rhumatoïde est une maladie qui touche aujourd’hui environ 500.000 personnes dans le Royaume dont une majorité de femmes (80%). Cette affection a également un coût puisque près de la moitié des patients arrêtent leur activité professionnelle au bout de trois ans et que de nombreuses petites filles sont déscolarisées afin de s’occuper de leurs mères malades.
Pourtant cette maladie n’est prise en charge qu’à 70% par la CNSS. Un sondage réalisé par l’AMP et auquel avait participé Libé révèle que 79% des journalistes interrogés estiment qu’il est anormal que cette maladie ne soit pas remboursée au même titre que les autres affections longue durée.
La polyarthrite rhumatoïde a de lourdes conséquences sur le quotidien des patients. Douleurs musculaires, gonflement des articulations et gêne dans la réalisation des mouvements de tous les jours sont autant de maux qui handicapent les malades. «C’est comme si ma vie s’était arrêtée», témoigne Fatima Z, 42 ans, atteinte de la maladie, insistant également sur le coût trop lourd de la prise en charge. «Même les 30% que la CNSS nous demande de payer c’est vraiment énorme pour notre salaire!», explique-t-elle. A l’instar de ce qui se passe pour cette malade, nombreux sont ceux qui, à défaut de pouvoir «s’offrir» le traitement, se voient handicapés de plus en plus lourdement au fil de l’évolution de la maladie.