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Selon les organisateurs de cette table ronde, « la lecture attentive » de la nouvelle Constitution a permis de dire que le Constituant a mis « le citoyen au centre de la cité et se propose d’être la seule référence qui fait lien entre les membres de la collectivité politique par-delà leurs croyances religieuses et leurs appartenances ethniques ».
Une lecture quantitative du texte de la Constitution en partant seulement des indicateurs du nombre d’articles consacrés au Parlement peut être interprétée comme une marginalisation du citoyen et la valorisation de la médiation, mais « l’insistance du Constituant sur la reddition des comptes, le respect de la bonne gouvernance, la responsabilité de l’Etat de fournir un service public de proximité, la profusion des instances de concertation et de régulation, on est plus enclin à lire la Constitution dans une perspective ouverte sur une démocratie directe. D’autant plus que les articles 12, 14 et 15 particulièrement consacrent la démocratie participative, l’initiative populaire et la pétition », précisent les organisateurs de ce rendez-vous académique qui sera modéré par le professeur Mohamed Moaquit.
C’est le professeur et ancien membre de la commission de la révision de la Constitution, Mohamed Tozy, qui va ouvrir cette table ronde avec une intervention qui se vocalisera sur « la démocratie directe : Les acquis de la philosophie politique et du droit constitutionnel comparé ». Le professeur Mohamed Tamim mettra en exergue « les pratiques traditionnelles de participation et de production normative au Maroc ». L’intervention du chercheur en sciences politiques, Ahmed Bendella, sera consacrée à l’Etat des lieux de l’expérience des pays de l’UE, tandis celle du professeur Abdelmalek Ouazzani sur les expériences de la Californie et les pays d’Amérique latine.
Il faut rappeler que deux livres de deux jeunes politologues vont être présentés lors de cette journée d’étude. Il s’agit de l’ouvrage d’Aziz Chahir (docteur en sciences politiques, et chercheur associé au CM2S) «Qui gouverne le Maroc ? », et du livre d’Ali Jafri, journaliste et chercheur associé au CM2S, « La commune contre l’élu ».