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L’arrivée au pouvoir de Patxi lopez se fait suite à un pacte inédit passé entre socialistes (PSE) et conservateurs (PPE). La lutte contre l’ETA a été l’élément clé de cette alliance. Elle constituera l’un des dossiers prioritaires auxquels s’attaquera le nouvel homme fort du Pays basque.
Bien que vainqueur des élections régionales du 1er mars, le Parti nationaliste basque (PNV, modéré, 30 sièges), qui exerçait le pouvoir sans discontinuer depuis vingt-neuf ans, n’atteint pas les 38 sièges de la majorité absolue au sein du nouveau Parlement basque.
Arrivé en deuxième position avec 25 sièges, le Parti socialiste basque (PSE) a négocié le soutien du Parti populaire (PP, droite, 13 sièges). Ce dernier ne devrait pas participer au futur gouvernement autonome que dirige le socialiste Patxi Lopez, mais il obtient la présidence du Parlement en échange de sa promesse de garantir “la stabilité” de l’exécutif.
A l’issue de quatre semaines de tractations, l’accord de législature, officiellement signé mercredi 1er avril, établit sur onze pages “les bases pour le changement démocratique au service de la société basque”. Le pacte repose prioritairement sur une lutte accrue contre le terrorisme, l’unique point qui rapproche, au niveau national, les socialistes et les conservateurs, notamment depuis la rupture de la trêve par l’ETA, fin 2007, et la politique de répression adoptée par le gouvernement de José Luis Rodriguez Zapatero.







