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Dans une tentative de soustraire le dossier de l’OCE à la deuxième Chambre et de le transférer à la Chambre des représentants, le groupe parlementaire du P.I a présenté, lundi dernier, une requête au président de la commission des secteurs productifs au sein de la première Chambre pour qu’il convoque une réunion urgente de la commission. L’objet de cette réunion est d’auditionner le directeur de l’OCE à propos de la situation au sein de l’Office. Et ce, en présence du ministre du Commerce, de l’Industrie et des Nouvelles technologies.
L’Istiqlal se dit visé par la commission d’enquête qui chercherait à ternir son image. Dans un article publié hier par sa presse, le parti de Allal El Fassi a précisé que la commission d’enquête a éludé de mentionner des noms de certaines personnalités impliquées dans les irrégularités financières de l’OCE. Il s’agit, selon la même source, de l’ancien directeur par intérim qui fait partie du RNI, tandis que d’autres personnalités appartenant au PAM et au RNI qui sont redevables à l’OCE de leur situation actuelle, n’ont pas été citées par la commission d’enquête présidée par Hakim Benchemass.
Le Réseau marocain pour la protection de l’argent public présidé par Mohamed Meskaoui a, pour sa part, demandé, dans une lettre ouverte au ministre de la Justice et des Libertés, Mustapha Ramid, de diligenter une enquête judiciaire sur les irrégularités citées par le rapport de la commission parlementaire sur l’OCE et qui révèlent la dilapidation de 64 millions de dirhams.
«Monsieur le ministre, lit-on dans le communiqué du Réseau, le dernier rapport sur l’OCE montre clairement que la corruption continue dans notre pays dans un contexte marqué par l’absence de mesures politiques et juridiques claires et audacieuses surtout que le Maroc est dans l’obligation de conformer sa législation nationale au traité international de lutte contre la corruption (que le Maroc a ratifié) notamment en ce qui concerne les clauses relatives à l’impunité et à la récupération de l’argent dilapidé».
Le Réseau exhorte Mustpha Ramid à prendre ses responsabilités et à présenter les présumés coupables à la justice à condition que les procès soient équitables et non sélectifs. Il lui a demandé, en outre, d’ouvrir des enquêtes sur les rapports élaborés par l’Inspection générale des finances, la Cour des comptes et l’Inspection générale du ministère de l’Intérieur.